Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

Au Président de l'Assemblée Nationale - 31 03 2012

 

 

 

 

  Le perchoir, mais je n'en veux pas Mr le Président,

Je ne suis pas un perroquet !

 

Si vous vouliez pourtant, Bernard, échanger nous pourrions lécher le dessous des pieds du Bon Dieu !

Les Français veulent des gens de bon sens capables d'anticiper sur tout évènement !


 

 

 Lettre ouverte au Président de l'Assembléee Nationale

Bernard Accoyer - Fin mars 2012

"Acta est fibula" – La pièce est jouée

 

Monsieur le Président,

 

Serrez les rangs, vous les derniers fidèles ! Par faveur pour votre candidat. Reprenez courage avant de lire ces quelques paragraphes qui ne sont pas si loin de la vérité. Que cette esquisse ne puisse être faussée par un miracle qui ne devrait venir de nulle part tant vous avez déçu les citoyens qui ne font guère mieux que de protester plutôt que de réclamer leur souveraineté pourtant écrite dans la Constitution.

 

La subordination de beaucoup d'élus, leur écoeurante soumission, leur flagrante omerta vis à vis de leurs électeurs, leur pusillanimité lorsqu'on les provoque, leurs multiples incivilités, l'abandon de leurs charges premières, leurs pantomimes, ballets et mises en scène vont prendre incessamment fin. Une autre extravagance crève le plafond du supportable : Des primaires socialistes (un miroir aux alouettes), adroitement orchestrées, n'ont eu la faveur que d'une très petite minorité de citoyens; beaux complices quémandeurs d'ailleurs ! Gauches et Droites sont lâchés de toute part !

 

 

Tout ce remue-ménage alors que le pays crève des incapacités notoires de ce beau monde privilégié.  Jouer dans l'intrigue, s'abonner au sophisme, cultiver le psittacisme, utiliser le rond de jambe, s'imposer les courbettes, conquérir par la flatterie et la perversité : un comble ! Versailles à l'Elysée, jusqu'au Palais Bourbon.

 

L'économie, la crise, les dettes non dues, facilement résorbables, ils s'en tapent assurément. La Justice maintes fois violées, ils acceptent et courtisent les frères en robe. Les violences dans la rue ils ne veulent en connaître les causes profondes, quant aux méthodes de soins, sclérosées, inefficaces, avilissantes, dangereuses, ils ont la naïveté de penser qu'ils ne seront jamais touchés par la maladie alors qu'ils bafouent par repas plantureux les règles élémentaires de la diététique. Ainsi pactisent-ils avec beaucoup de professionnels de santé vêtus de peaux de bêtes, ceux-ci arrogants, orgueilleux, désinformés incapables de guérir quiconque !

 

Ces nouveaux nobles aux salaires mirobolants n'ont rien à voir avec notre vieille aristocratie, aux culottes reprisées, qui souvent gérait avec talent et humanisme leurs fiefs dans une France ou sévissait la rareté et souvent la disette. Aujourd'hui, en pleine abondance, vous ne savez même pas partager ! Etiez-vous réfugié, lors de vos études, derrière le poêle à ne pas voir l'instituteur, c'est à croire.

 

Viendra le jour des élections présidentielles où à peine 25% d'électeurs départageront deux êtres tout aussi sourds l'un que l'autre aux désirs légitimes des citoyens. Marionnettes pitoyables, voire grotesques en tout cas oiseaux rares de la famille des perroquets blancs n'ayant jamais rien compris aux finances de la République liées à tous les effets d'une crise montée de toute pièce. 

 

AINSI, malgré leur inféodation au grand capital, les médias en feront état. Nous ne serons pas loin alors d'un règlement de comptes car la pauvreté, essaimant, catalyse les énergies. 

 

Nous serons proches de la naissance d'une Assemblée Constituante qui par le bon sens des nouveaux élus tirés au sort et leur volonté souveraine redonneront force et vie à une nation de citoyens méritants, désireux de vivre sereinement constamment tracassés et appauvris par des administrations tatillonnes mais pourtant inefficaces puisqu'elles n'osent s'attaquer aux puissants. Le défaut du peuple est de ne pas réclamer son dû et de vous tirer les oreilles. 

 

Je n'hésite pas à parier qu'ils seront peu nombreux à voter aux Présidentielles, je n'hésite pas à vous dire, sans colère et sans haine, mais avec conviction que nous vivrons, vraisemblablement dans très peu de temps une autre ère, même si quelques crédules compères de l'Assemblée Nationale traitent par le mépris ce document visionnaire ...  si peu d'ailleurs car je ne suis ni Calchas ni Cassandre. 

 

Un simple citoyen de bon sens ressemblant à s'y méprendre à ces cohortes d'indignés s'écriant en cœur sans avoir fait de latin : << Acta est fabula !>> ou plus vulgairement, ont-ils droit au plagia : << cassez-vous pauvres c... ! >>.

Diégo Der – 



31/03/2012
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