Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

Des plantes pour "virer" les métaux lourds

Des plantes nous débarrassent des métaux lourds

Article du 28 février 2012

Adressé à Michel Barbaud (Ingénieur Agronome) spécialiste du compostage.

 

"Des végétaux pompent littéralement les métaux des sols miniers. Utilisée pour dépolluer, cette biomasse pourra être recyclée dans l'industrie".

 

Des arbustes étranges à la sève bleu-vert nickel poussent sur le sol rouge du maquis minier de la Nouvelle-Calédonie. Plantes incroyables, adaptées pour prospérer sur une terre toxique pour les végétaux, car riche en métaux lourds (zinc, cuivre, nickel ...). Hyper accumulatrices des substances métalliques dans leur partie aérienne dans les feuilles principalement.

 

Sebertia acuminata, Thlaspi cærulescens ou encore Anthyllis vulneraria sont des armes de  dépollution à la disposition (des spécialistes comme notre ami Michel Barbaud), des biologistes qui rêvent de les faire pousser sur des friches industrielles pour en nettoyer le sol. Certains ont même pensé à utiliser le végétal contre la pollution nucléaire et à faire pousser des plants de cannabis (chanvre) pour décontaminer les abords de la centrale de Fukushima !

 

Plus sérieusement, ce qu'on appelle la phyto-remédiation regroupe plusieurs procédés simples et peu coûteux, mais pas forcément très performants. Tout d'abord parce que les plantes hyper accumulatrices ne représentent pas une bio masse importante et ne croissent pas rapidement, ce qui limite leur pouvoir d'absorption. Ensuite parce que, une fois gorgées de métaux, il faut bien se débarrasser d'elles ... En général en les incinérant, ce qui relâche inévitablement une partie des métaux lourds dans l'atmosphère.

 

C'est pour cette raison que le travail d'une chimiste de l'université de Montpellier II récompensé en 2011 par le prix << environnement >> du magazine la Recherche, est si prometteur. Claude Grison a eu l'idée de récupérer la biomasse contaminée pour produire des catalyseurs. Les métaux lourds entrent en effet dans la fabrication de ces derniers : en faible quantité, leur présence accélère des réactions de synthèse. La chercheuse et son équipe ont purifié la masse végétale par des traitements thermiques et acides et puis filtré pour obtenir les chlorures métalliques recherchés. Ces catalyseurs seront utilisés pour la recherche et l'industrie. AI.R

 

Remarques adressées à Michel Barbaud

 

Nous pensons que ce texte évidemment original, mériterait un approfondissement et surtout que les travaux de notre ami Michel puissent se joindre à ceux de cette chercheuse pour un plus grand approfondissement. Enfin, je me permets de penser que l'on ne devrait pas brûler les plantes gorgées de métaux mais bien les composter et obtenir vraisemblablement un humus qui grâce aux transmutations biologiques devrait ne pas être toxique. Ceci n'est qu'une simple hypothèse de ton ami Jacques Daudon.

 

Michel, te voilà averti, nous attendons ta réponse. Tu devrais pouvoir nous aider, aider cette chercheuse, si tant est que les chercheurs puissent s'épauler pour le bien de l'humanité.

 

D'autres expériences que je te dévoilerai en temps utiles (utilisation isothérapique Korsakovienne et transformation d'un composé dangereux SH2, en alccol à brûler) devraient t'intéresser grâce aux constatations du Dr Vercoutère de Pau.

 

Loyalement à toi. J. Daudon



07/03/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 95 autres membres