Français concertants, échangeant

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Des Présidentiables au Pouvoir ?

 

 

 

 

 

 

 Nos présidentiables, les médias, des comploteurs.

Devons-nous mettre des asservis au Pouvoir ?

 

Politiques, médias, déclarent que nous ne pouvons sortir de la Crise qu'en relançant la croissance je sens l'incompétence dans tous ces propos. En trois "coups de pinceau" démontrons la.

 

Comment peut-on relancer la croissance d'un pays alors que le Monde n'est ni expansible, ni modifiable. Comment pourra-t-on produire davantage alors que les richesses naturelles s'épuisent ou sont largement entamées, que la population ne cesse de s'accroître et polluer ?

 

Les révolutions successives dans le domaine technologique sont telles qu'elles ont exclu des millions de travailleurs des usines. Les règles internationales des échanges aboutissent à une concentration des pouvoirs économiques en faveur d'institutions centralisées n'ayant de compte à rendre à personne avec profit maximal et une minorité de bénéficiaires.

 

Délocalisations, transferts des savoir-faire, des usines monstrueuses comme à Longhua en Chine du groupe Foxconn, ou 300.000 ouvriers fabriquent l'iPhone d'Apple, les téléphones Nokia, les consoles Sony et les ordinateurs de Dell et Hewlett, pour 156 euros par mois avec régime quasi militaire et suppression de vie familiale, 12 heures de travail par jour (Libération du 6 juin 2010). La Chine profitant de la couverture du dollar pour vendre encore moins cher à l'Europe (Olivier Berruyer Stop, tirons les leçons de la crise, page 76). Et nos malheureux politiques parlent de relance ?

 

Comment parler de croissance alors que nous n'avons jamais eu autant de richesses produites, que nous avons poussé l'industrie à toujours plus de rendement, à complexifier inutilement et à l'extrême les tâches administratives, à rendre les secteurs primaires, secondaires, tertiaires prisonniers du rendement et du profit sans pouvoir jamais écouler leur production, jusqu'à charger nos pauvres vaches laitières (oui c'est industriel) de somatotrophine pour obtenir toujours plus de lait à la fin invendable!

 

Comment parler de croissance si les acteurs sont virés tour à tour par les machines et qu'ils ne pourront assurer par un salaire indécent la satisfaction de leurs besoins laissant sur le marché des volumes toujours croissants d'invendus ?

 

Produire quoi, Présidentiables ? Des gadgets, des armes, effectuer des grands travaux ? C'est vraiment revenir dans les années 1930 et recommencer à préparer une guerre mondiale. Voilà ce que vous obtiendrez par vos sempiternels et illogiques raisonnements. Vous n'êtes pas crédibles car vous ne faites que répéter ce que les Economistes patentés vous soufflent. Avantager les trusts, le système, abandonner tout ce qui n'est pas rentable et que le peuple s'en débrouille. Que nos vieillards, handicapés, chômeurs crèvent. La vie c'est le profit et non l'entretien de cette dernière !

 

En outre, non contents de constater que le pouvoir d'achat ne suit pas la production, puisque les chômeurs exclus touchent moins et que l'argent tombent dans les poches des actionnaires, vous avez, politiques du catastrophisme, confié l'émission monétaire aux banquiers qui pompent par intérêts le fruit de notre travail. De qui se moque-t-on ?

 

Les solutions électeurs sont simples. Elle nous ont été données par des Gesell, des Maurice Allais, Jacques Duboin, etc. Mais nos financiers ont occulté ces raisonnements logiques.

Travailleurs des divers secteurs, vous apportez au pays une production globale nourrissant, entretenant, largement toute la population. Alors qu'attendent-ils à émettre une monnaie gratuite, distribuable à tous, enfants, adultes, vieillards, plutôt que d'emprunter de la monnaie "fabriquée" par des professionnels qui vivent à nos dépends ? Depuis quand doit-on payer des intérêts sur le fruit du labeur de toute une population ?[1] ?



[1] Les yeux ouverts. Jacques Duboin

Libérer l'argent de l'inflation et des taux d'intérêts – Margritt Kennedy

L'Economie franche – Silvio Gesell

Quand les multinationales gouvernent le monde – David C. Korten

Stop ! Tirons les leçons de la Crise  - Olivier Berruyer

Adieu à la croissance- Jean Gadrey

 

 

 

 



02/03/2012
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