Français concertants, échangeant

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Enfin une ouverture "Une Economie nouvelle ajustée"

 

Maurice Allais et Gaston Puel deux Experts en Economie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gaston Puel, Economiste de terrain, Expert comptable, avec ses idées novatrices repectant les intérêts patronaux et les attentes ouvrières.

 

Qu'il soit question de Messe ou d'Economie les deux ont chacune motivation. Si le vin pour la messe (loin de valoir le bon vin d'antan) désenchante l'officiant, troublant l'office, le profit dans l'Economie disparaissant sous l'action de l'abondance, nous devons tous y faire face et connaître le contexte afin de mettre en place des solutions appropriées.

 

Le point de vue d'un Expert sur l'Economie

Il est essentiel de sortir d'idées reçues qui n'ont plus rien à voir avec le monde économique moderne. (Un essai fera suite à ce document : Economie nationale, commerce international).

Gaston Puel[1] "Pourquoi la pauvreté quand les produits abondent" Edts Latines

 

Où les propos de citoyens en avance sur leur époque rejoignent les constatations et raisonnement de Puel, Adam Smith, jusqu'à Chaban-Delmas, Edgard Faure et jusqu'à nos jours, Olivier Berruyer, Derruder, Holbecq, et bien d'autres personnages tout autant clairvoyants et documentés que les premiers cités, dont Maurice Allais par exemple.

 

Chapitre VII La fin d'un monde – Page 121 à 143

 

Adam Smith, le fondateur de l'économie politique, notait déjà, que le régime de l'économie marchande était lié à la pénurie. Après trois révolutions techniques tout a radicalement changé. Ces dernières ont amputé le libre marché de ses axes essentiels : le profit spéculatif qui suscite la production et le plein emploi qui en permet la consommation. On ne peut nier cette évidence, à l'heure des satellites artificiels, de l'automatisation, comme si rien n'avait changé de puis le XVIIIe siècle.

En rendant sans objet notre travail [le profit], on va nous priver de nos bénéfices et salaires s'accordent à penser les citoyens ! Cette fiction dévoile la situation des économies dont l'objectif majeur est de permettre des marges bénéficiaires, des crédits d'investissements et des emplois. Nos sociétés marchandes fondent leurs richesses sur ce qu'elles négocient et non sur ce qu'elles produisent pour l'usage de tous. Elles assurent très mal le droit à la vie de leurs membres.

 

Sous ce régime, une nation brade ses produits à l'extérieur, quitte à laisser une partie de sa population avec des besoins élémentaires insatisfaits, incitant les étrangers à consommer une grande partie des richesses nationales par le jeu du change. La finalité n'est pas d'améliorer les conditions d'existence de leurs ressortissants consommateurs mais d'encaisser toujours plus. Malgré l'engorgement du marché il faut toujours vendre davantage, n'importe quoi, même au dessous du coût social; contribuables ou consommateurs supportant la différence. Et la prospérité nous est promise pour demain !!

 

Corrélativement, on veille à ce que les marchandises ne soient pas trop abondantes afin de protéger les bénéfices de la rareté constituant l'axe du système. Mais il faut aussi, cruelle disposition, réduire les coûts de production [donc des revenus] afin que les exploitations soient concurrentielles sur le plan international, tout en permettant des emplois suffisants [seul le salaire des employés ou ouvriers permet la consommation intérieure]. Cet objectif tantôt par des procédés malthusiens allant jusqu'à détruire les productions, ou en multipliant les productions inutiles ou malsaines. Doit-on, dans le meilleur des cas, laisser subsister un volant de chômage destiné à décourager les revendications salariales qui grossiraient les prix de revient ?

Quand le fragile et provisoire équilibre financier vient à se rompre les établissements congédient leur personnel, font faillite et cessent de payer des impôts de plus en plus nécessaires. Le gigantesque appareil de production est ébranlé.

 

Cette économie du profit méconnaît l'inversion qui s'est inversée entre offre et demande solvable. Hier offre inférieure à la demande, profit indiscutable, aujourd'hui demande inférieure à l'offre, impossibilité du système d'engranger. D'où nécessaire changement.

 

La seule solution raisonnable lorsque l'offre déborde le pouvoir d'acheter ne consiste-t-elle pas à séparer production et répartition ? Production par méthodes perfectionnées, la répartition complète assurant un partage de moins en moins inégal; éviter par anticipation étudiée le frein au rendement ou la surproduction. Voir article : "Economie nationale, Commerce international".

 

Pas question de rêver d'un monde parfait. On peut penser qu'une économie de partage peut faire apparaître des inconvénients sur lesquels il faudra se pencher. Le fond du problème n'est pas là.

 

Nous sommes à une croisée des chemins imposant un choix.

 

L'une des voies conduisant à la misère dans l'abondance. L'autre, bien que mal frayée, s'orientant vers une société mettant les puissances productrices au service de tous. Voir la suite de ce chapitre page 130, 131, et suivante. Cette partie de chapitre étayant Economie nationale, Commerce international.



[1] Gaston Puel – Expert comptable auteur de plusieurs livres très réalistes et simples à comprendre. "Maldonne" Préfacé par Emile Roche, Président du Conseil Economique et Social – Edts Latines, "L'heure du partage" – Des revenus, du travail, des Pouvoirs – Edts Latines 1978.

 



18/11/2012
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