Français concertants, échangeant

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La monnaie franche au cours des âges !

 

 

 

Histoire de la monnaie inthésaurisable dite "Franche".

 

Rappel sur les bonnes manières économiques de nos illustres prédécesseurs

 

Ils apprirent (Empereurs et Rois) que plus les hommes produisaient plus ils devenaient riches. A condition que la monnaie soit émise en valeur égale à la production des sujets de l'Empire, du royaume ou de la ville (évêques) d'une part  et de l'autre que l'argent ne puisse être placé dans le bas de laine, ou dans des coffres en attendant le moment "propice".

Empereur, Roi, Prélat n'avaient aucun profiteur au-dessus d'eux, on leur aurait coupé l'envie de nuire au Peuple ! Pourquoi pas aujourd'hui  ?

 

Monnaie franche en Chine

 

L'Empereur Koubilaï créa au XIIème siècle la banque émettrice d'une monnaie inthésaurisable à son effigie. La prospérité de son empire fut immense :

  • Construction de la ville de Pékin.
  • Hôpitaux gratuits pour les plus pauvres.
  • Silos publics d'aliments distribués en cas de disettes.
  • Construction d'un réseau routier dans tout l'empire.
  • Création de canaux, etc.

Les billets n'avaient cours que deux ans et l'Etat faisait payer 2 à 4% d'escompte au détenteur.

 

Monnaie franche au Moyen-Age

 

De 1150 à 1350, les monnaies d'Europe ont la particularité de ne pouvoir être accumulées.

Vers 1130, l'archevêque de Magdebourg, Mgr Wichmann décrète que toutes les pièces changent d'effigie aux deux foires annuelles. Une taxe de 6% est prélevée à chaque refonte.

La monnaie inthésaurisable a été connue dans toute l'Europe. Du coup, les échanges monétaires ont vraisemblablement été en coordination avec les denrées et fabrications diverses. Echanges puissants, même en période de relative production (absence relative de force motrice). Les gens évitaient de  prêter puisque la monnaie perdait l'an, jusqu'à 25% de sa valeur. Valait-il autant acheter !

 

Expansion économique sans précédent. Jusqu'aux paysans qui devinrent relativement riches.

L'Ordre du Temple qui géra de 1207 à 1307 les affaires financières des rois de France et d'Angleterre permit une régularisation sur les prêts et échanges. Usure exclue, et prise de pourcentage absent.

 

Hélas, l'Ordre du Temple s'est suicidé à cette époque en aidant à écraser à Courtrai en 1302 le mouvement des communes.

(1995, Le nouveau pari monnaie-terre - Guy Deffeyes et Catherine Célimène). Que nos banquiers modernes, surtout les Banques Internationales, prennent modèle. A-t-on besoin de parasites spéculateurs ?) Nous ne sommes tributaires que de nos demandes raisonnables pour vivre, tous, décemment.

 

A partir du XIIIème siècle, les seigneurs en forte demande de pouvoir d'achat, dévaluant les numéraires, affermissant les taxes foncières, poussèrent les corporations de marchands à réclamer le denier durable "denarius perpetus", le denier étant alors soumis à dépréciation. L'Angleterre céda au XVII siècle. Le taux de l'intérêt remonta en flèche, les travailleurs de toute profession en subirent les conséquences. (on résume fortement).

 

14 expériences réussies de monnaies franches au XXème siècle

 

Nous ne faisons que citer les lieux où elles se développèrent.

  • Schwanenkirchen - Bavière - Dès 1919.
  • Wörgl - Autriche haute et basse et en Styrie.
  • 7 Etats américains après l'exemple de la ville de St Paul en 1934.
  • Nice, Monaco, Côte d'Azur en 1935
  • Lignières en Brie en 1956.
  • Marans en Charente-Maritime en 1958.

Malgré ces succès probants enrayant largement le chômage et augmentant les tractations économiques, les Chefs d'Etats mal conseillés par les Banquiers, ou soumis ou ignorants, imposèrent la liquidatiion de ces procédés poiurtant honnêtes. Le comble nous arriva en France en 1973 lorsque la Banque de France se vit retirer son droit régalien d'émettre monnaie gratuite au profit de  ... devinez ?  Nos Banquiers apatrides, avides de pouvoir et de profits.

 

Si, après cet énième article, nous continuons à subir cette tyrannie alors nous serons obligés de penser que nous sommes bien diminués. Nous ne pourrons pas dire, en justification, que nous ne savions pas. Un certain Général avait-il raison de dire que nous n'étions que des veaux ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



29/11/2012
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