Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

Maires "Engagés" et Maires de "Terrain ou d'Elite"

 

 

Marianne à quoi penses-tu ?

 

 

 

 

Maires "Engagés" & Maires de "Terrain"

 

Un Monde sépare les Maires "encartés" et les Maires de "Devoir"

 (Ignorance générale de la Démocratie Directe).

 

Le démontrer est assez facile lorsqu'on laisse le pinceau de sa pensée fuser sur le parchemin à l'aide d'exemples personnels vécus au contact des représentants des citoyens. Ceci afin de tenter de préciser la véritable fonction de l'Edile : la conduite des affaires municipales dans le respect, non seulement des Lois et règlements, mais aussi des principes  naturels que l'on escamote allègrement lorsqu'il est question d'Economie de marché, de profits, de rendements au détriment de notre survie.

 

Enfin le souci permanent de lier, de coordonner les droits et devoirs de sa charge avec l'intérêt général. Le Maire gouverne pour le peuple, par le peuple et avec lui par le lien sacré, inexistant ou refoulé du Référendum d'Initiative Citoyenne.

 

Ce dernier est un Juge de paix, incontournable dans le règlement des conflits ou désaccords importants pouvant survenir de temps à autres. Le Maire n'est ni un tyran, ni un matamore employant la ruse, le bluff, paternalisme ou favoritisme,  mais respectant le bon sens, tenant compte du vécu citoyen, des désirs justifiés de ces derniers, sachant qu'il rentrera en principe dans l'ombre lorsque son mandat cessera. Il ne fera donc point, au cours de sa gouvernance, tout acte qui pourrait le révolter en tant qu'ordinaire électeur.

 

Les Maires "de flancs ou de Partis", enrôlés dans la lutte des classes. Exemples vécus.

 

L'un d'entre-eux, assez proche géographiquement, nonobstant un flegme apparent, la démarche tranquille, la manière bonhomme et l'air paterne, se délectant de ses charges de notable m'assura, il avait été élu pendant des lustres répétés, que le choix des citoyens lui conférait un pouvoir magistral et qu'en conséquence il n'avait de comptes à rendre qu'à l'Etat et au département. Son élection était bien le parangon d'un pouvoir sans égal.

  

Le problème d'un conflit majeur où il pourrait être impliqué face à la population ne l'effleurait même pas. Régler le litige par un vote, afin de se dédouaner, et rester, ainsi, lié au peuple ne pouvait traverser son esprit tant il était imprégné par le poids d'une couronne, pourtant provisoire et acquise démocratiquement. Putain de moine, si le pouvoir même éphémère, nous entraîne vers un tel état d'esprit, que Dieu me garde de cette aristocratie !

 

Quant au second, dont le nom dénonce une consonance latine il me lança lors d'une réunion d'agriculteurs, à la fin de cette dernière, un tonitruant : << vous, le révolutionnaire>> ! Ne s'était-il point aperçu, lui, le contre révolutionnaire favorisant l'oligarchie qu'il était empoisonné, appauvri, asservi par cette dernière et que malgré ses charges rémunératrices, les citoyens victimes de la trilogie précédente ne lui couperaient non pas la tête, mais balayeraient par les Référendums ces vieux hommes politiques qui voient toujours rouge lorsqu'ils aperçoivent les couleurs bleues du Parti politique opposé. Autrement dit, des attributs toujours à la traîne.

 

Les Maires "de terrain ou Maires modèles".

 

Seraient-ils nombreux dans notre département ? En tout cas, ils exercent leur charge en serrant les cordons de la bourse municipale, se dépensant sans cesse pour diminuer les dépenses, employant leurs femmes dans des travaux d'intérêts communaux; agacés, contrariés, voués aux gémonies, tracassés dans leur gestion, pourtant irréprochable, par des adversaires encartés, battus aux dernières élections et qui veulent leur peau.

 

Leurs Conseillers qu'ils pourraient qualifier d'Arlésiennes ne leur sont que peu utiles, mais cependant présents lors de gueuletons. A se demander si les luttes politiques ne permettent pas émulation et motivation ? En tout cas l'un d'entre-eux, fait partie de mes quelques amis car il est lucide et probe. Malheureusement, il est bien décidé à abandonner la magistrature suprême du village pour un abonnement annuel vers le ludique : le jeu de boules.

Au diable les responsabilités qui ne vous apportent qu'ennuis sans la contrepartie de sourires citoyens qu'ils auraient amplement mérités.

 

Morale  

L'oubli par la plupart des élus, qu'erreur n'est pas compte. Ils ne connaissent pas la valeur de la démocratie directe. Quel dommage pour la Nation et le moral de tous. Voilà pourquoi je suis candidat. Je tiens à ce que Marianne ne soit plus maintes fois violée.

     

 

 

 



28/04/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 95 autres membres