Français concertants, échangeant

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Citoyens banque et tais-toi. Souveraineté au diable !

 

 

 

INCIDENCE CATASTROPHIQUE DE L'INTERET EN ECONOMIE

EFFETS SUICIDAIRES DE LA CREATION MONETAIRE PAR LES BANQUES PRIVEES

 

En 1960 la monnaie en circulation en France (ou masse monétaire) convertie en euros était équivalente à 14 milliards d'euros. En 2004, en raison de l'inflation et de l'augmentation de la productivité, la masse monétaire est de 455 milliards d'euros. Il a donc fallu créer 441 milliards d'euros. Si la collectivité dispose de plus de biens, s'enrichit, grâce à son labeur il est juste et logique que chaque participant puisse en profiter. Tel est le rôle initial de l’Economie : partager les richesses.

 

Or, la masse monétaire normalement correspondante à la masse des biens produits n'a pas été créée sans une contrepartie parfaitement injuste : le paiement, sur cette masse monétaire, d'intérêts.

 

A l'origine de cette malversation qui s'est étendue à l'Europe, la loi Giscard- Pompidou 73-7 du 3 janvier 1973, modifiant l"article 25 des statuts de la Banque de France. L'ensemble des citoyens mettant toute la production française dans le courant des échanges, il doit y avoir en contre-partie [pour assurer les échanges] une émission monétaire correspondante gratuite !! Nous allons voir plus loin, les conséquences de l'intérêt injustement mis en place par le système bancaire.

 

Ces intérêts revenant aux banques qui n'ont eu aucun mal à produire la somme invoquée. (Il ne viendrait pas à l’idée de quiconque de faire payer à l’ouvrier le travail qu’il aurait effectué chez un tiers ; son travail mérite salaire et non l’inverse) Ce système a été dénoncé par, Irving Fisher aux E-U et Maurice Allais en  France, Prix Nobel d'Economie. Ils ne sont pas les seuls.

 

L'accroissement monétaire de 441 milliards n'a pas été mis en circulation par l'institut d'émission (ou banque centrale) dont c'était la fonction d'émettre au nom de la nation. Pour compenser son incapacité Constitutionnelle, la nation (Etat, entreprises et particuliers), s'est endettée auprès des banques privées. Celles-ci sont parvenues à s'emparer du droit de créer la monnaie par jeu d'écriture et à faire légaliser leur privilège.

 

Avec le cumul des intérêts depuis des décennies, il en coûtait en mai 2004 un endettement public et privé de 1.700 milliards d'euros dont les intérêts se montent à 80 milliards d'euros par an. L'endettement public se traduit par des impôts plus lourds, les endettements privés par des prix plus élevés. Les produits reviennent deux fois plus chers aux consommateurs.

 

Phénomène similaire, afin de bien faire comprendre les répercussions de l'intérêt, un euro investi à la naissance de Jésus-Christ à 4% d'intérêts aurait permis d'acheter en 1750 une boule d'or égale au poids de la Terre. En 1990, ce même euro aurait permis d'acheter 8.190 de ces boules d'or.

 

Cet exemple prouve que le remboursement continuel d'intérêts simples et composés est arithmétiquement et pratiquement impossible. Plus la production augmente, plus la masse monétaire est importante, plus les intérêts sont conséquents, plus, les citoyens s'appauvrissent par impôts et prix plus lourds. Pour résoudre ce problème on ne peut que recourir, en dernier, aux conflits, guerres et révolutions (Margrit Kennedy "Libérer l'argent de l'inflation et des taux d'intérêts" -Edts Vivez Soleil - "Le syndrome de la monnaie" Helmut Creutz Edts Economica) et voir les sites http://assoc.wanadoo.fr/aded/ - http://daudon.free.fr -

 

Pour que les droits et les intérêts de la nation soient respectés, qu'il n'y ait pas de conflits insurmontables, nous proposons:

  1. Que soit rendue à l'institut d'émission, l'Etat, sa vocation première de créer la monnaie.
  2. Que soit retiré aux banques commerciales leur pouvoir de créer la monnaie en leur interdisant de prêter plus qu'elles n'empruntent. 

L'article 181 - 3 ème partie de la Constitution Européenne, laissant aux banquiers cette prérogative, injuste et fauteur de troubles, nous ne pouvons que refuser cette dernière . Cette Constitution, en l'état, est préjudiciable à tout citoyen.

Faites connaître notre blog. Merci.



09/01/2013
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