Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

La faillite de la santé publique en France

Pièce jointe N° 9

 « LA FAILLITE DE LA  POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE »

ou

« QUAND LA MEDECINE REND MALADE »

 

Selon une étude réalisée en 1992 par l’INSERM et le Haut comité de santé publique, les taux de décès comparatifs par âge et par sexe des françaises et des français nés avant 1937 sont sensiblement inférieurs à ceux des britanniques, des suédois et des Italiens. Par contre, pour les françaises et des français nés après 1937 ces taux sont supérieurs respectivement de 30, 20 et 10% par rapport aux suédois, aux britanniques et aux italiens.

A l’évocation de cette étude publiée aux éditions Le Monde en 1996, Laurent Dominati, député du 1er arrondissement de Paris et Jacques Barrot, actuel vice-président européen, chargé de Justice, Liberté et Sécurité et à l’époque député de Haute Loire et ancien ministre de la santé, ont bien voulu reconnaître en avril 1998 devant la grille d’entrée de l’Assemblée nationale, en aparté et séparément, que « la politique de santé était en faillite », Jacques Barrot ajoutant même » si je comprends bien, vous ne devez pas être partisan de la politique vaccinale actuelle ».

Malgré un budget de la santé 30% plus élevé que celui des pays voisins de la CEE, la France se situe au 14eme rang pour la mortalité néonatale et infantile tandis que la fréquence des cancers a plus que doublé en 20 ans avec une morbidité supérieure à celles de nos voisins. La fréquence de l’asthme a suivi la même évolution avec 3 500 décès annuels en rapport notamment avec certaines vaccinations (BCG, Rougeole, coqueluche) selon une récente étude du Churchill Hospitall d’Oxford ainsi qu’avec l’utilisation de la Ventoline, remarquable broncho-dilatateur mais aussi responsable de tachycardies très élevées (Utilisé à doses quatre fois moins élevées chez la femme enceinte pour soigner les contractions, ce même médicament sous le nom de Salbutamol entraîne très souvent des tachycardies supérieures à 160).

Les français sont aussi les plus gros consommateurs, de tranquillisants, d’antibiotiques (dont la consommation s’était réduite ces dernières années avant de reprendre de plus belle), de pesticides, de vaccins, de césariennes, de péridurales, d’appendicectomies,  d’ablation des végétations, de paracenthèses….

Cette médicalisation de la société ne se limite cependant pas à la France. D’après l’OCDE, l’activité économique dans la trentaine de pays membres a progressé moins rapidement que les dépenses totales de santé qui représentent en moyenne 9% de leur PIB en 2008 contre 7,8 % en 2000 ; la France enregistrant la progression la plus forte pour ces dépenses de santé après les Etats-Unis (11,2 contre 16% du  PIB aux USA). L’inflation importante de ce budget s’accompagne-t-elle d’une amélioration sensible de la santé ? Rien n’est moins sûr.

En 1974 déjà, Yvan Illitch reconnaissait dans la Némésis médicale que depuis une dizaine d’années, la médecine rendait malades plus de gens qu’elle n’en guérit. Elle est devenue, de toutes les industries, la plus gaspilleuse, polluante et pathogène pour des populations de plus en plus maladives, masquant les causes profondes de leurs maladies, qui sont sociales, économiques, culturelles et environnementales. Sociologue éclairé, Illitch avançait même qu’à partir d’une certain niveau économique le niveau de santé serait inversement proportionnel au budget de la santé… Selon lui, « les effets pathogènes de la médecine sont, de toutes les épidémies, l’une de celles qui se propagent le plus vite. Les maladies provoquées par les médecins constituent une cause d’aggravation de la morbidité plus importante que les accidents de la circulation ou les activités liées à la guerre. »

L’envahissement médico-pharmaceutique, la médicalisation de la santé, de la maladie, de la grossesse, de la naissance, de la sexualité et de la mort, ont détruit, chez les individus, jusqu’aux fondements ultimes de la santé ; la capacité d’assumer leur condition et de faire face, par eux-mêmes, aux événements et aux épreuves de leur existence biologique.

Pourtant dans la majorité des cas, les malades guérissent (ou peuvent guérir) sans intervention thérapeutique. S’ils peuvent sauver, force est de constater que  60 % des médicaments et 80 à 90 % des antibiotiques sont administrés à tort. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si lors de la grève (qui dura un mois) des hôpitaux israéliens, le taux de mortalité de la population fut plus faible qu’à aucun autre moment. Seules les urgences étaient acceptées, ce qui fit baisser de 85 % le nombre habituel des admissions. Cette même baisse de 85 % fut enregistrée lors de la grève des hôpitaux new-yorkais. Tout se passe comme si la population se portait mieux lorsque les soins médicaux sont limités aux urgences.

En dépistant les signes précoces des maladies sans se préoccuper d’assainir le mode de vie et de travail, la médecine dite préventive tend à accroître le nombre des malades au lieu de le réduire.

L’homme moderne naît ainsi à l’hôpital, il est soigné à l’hôpital quand il est malade, contrôlé à l’hôpital pour voir s’il est bien portant et renvoyé à l’hôpital pour mourir dans les règles ; quiconque ne mourant pas à l’hôpital meurt d’une mort irrégulière qui fera volontiers l’objet d’un contrôle judiciaire ou médico-légal.

Pour Illitch, comme pour les anthropologues ou encore les épidémiologistes, les individus ne sont pas malades seulement de quelque atteinte extérieure et accidentelle, guérissable moyennant des soins techniques : ils sont aussi malades, le plus souvent, de la société, de l’environnement et de la vie qu’ils ont. Une médecine qui prétend traiter les maladies sans se préoccuper de cette globalité, aide les gens malades à continuer leur façon de vivre malsaine, pour le plus grand profit des fabricants de poisons de toute sorte.

Force est de constater que ce constat accablant de la médecine moderne réalisé au début des années soixante-dix et publié dans le Nouvel Observateur en octobre 1974, reste malheureusement toujours d’actualité en dépit d’indéniables progrès, notamment dans la chirurgie d’urgence.

Le cancer touche de plus en plus de familles, les maladies auto-immunes, les allergies respiratoires et digestives, les maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson, Sclérose…) subissent une évolution exponentielle, comme la sclérose en plaques qui est passée de 20 000 cas en 1994 à plus de 83 000 cas en France en 2006 à la suite de la vaccination contre l’hépatite B administrée à trente millions de français

Totalement ignorés en France, la  médecine ortho-moléculaire initiée par le Dr Linus Pauling, double Prix Nobel de médecine, la médecine cellulaire du Dr Mathias Rath aux Pays-Bas ou encore les travaux du Dr Klinghardt aux USA et en Allemagne sur les pathologies des métaux lourds représentent des avancées thérapeutiques intéressantes dans les maladies chroniques et dégénératives liées à l’environnement.

Notre pays préfère cultiver les scandales sanitaires à répétition sans en tirer les leçons. La presse médicale française n’a pas fait état de la suspension, aux USA dès 1970, du Distilbène dans son usage obstétrical. « L’erreur médicale, les enfants du distilbène », comme le titrait ultérieurement Le Monde, se poursuivit jusqu’en 1977 en France, provoquant cancers des organes génitaux et stérilité notamment chez les enfants des mères ayant reçu cet anti-abortif qui n’en était finalement pas un. Notons que trente ans plus tard, le fabricant a été condamné en octobre 2006 par la justice française à verser 350 000 euros à la famille d’une personne décédée d’un cancer après que sa mère ait reçu ce produit pendant la grossesse… La Thalidomide®, responsable d’anomalies génétiques dans la descendance et pourtant réutilisée trente plus tard malgré sa neurotoxicité pour l’éradication du varron chez les bovins, ainsi que contre certains cancers ; Rappelez-vous, Messieurs les Ministres, députés et autres élus du peuple, Messieurs les rédacteurs en chef, les scandales récents du Vioxx®, du Prozac®, des Statines, des hormones de croissance, du vaccin hépatite B pour lequel le laboratoire SmithKline Beecham a bénéficié d’un contrat sans appel d’offre – donc délictueux - de 49 millions de Francs payés recta émanant du service de la promotion à la santé des lycées et collèges du ministère de la santé dirigé par le Dr Philippe Douste-Blazy, du Régent® - qui ne disposait pas d’Autorisation de mise sur le marché, son absence de toxicité n’ayant donc pas été recherchée – du Zoloft et ceux plus anciens de l’Isoméride® et du Médiator, ce dernier curieusement ressorti en 2010 et responsable de 500 à 2 000 cardiopathies mortelles en France et que la Belgique avait pourtant initialement rejeté en … 1978.

 

Ces scandales sanitaires répétés, dont le médiator n’est que l’arbre qui cache la forêt – Vaccin contre le cancer du col, antiviral Tamiflu, guère plus efficace qu’un placebo mais beaucoup plus toxique, pollution électromagnétique parasite source de flambées de cancers et de maladies neuro-dégénératives - confirment la mainmise des laboratoires pharmaceutiques mise en exergue par un récent rapport de la Cour des comptes qui reconnaissait que « la politique du médicament est inféodée aux lobbies pharmaceutiques » tandis que « la formation et l’information des médecins sont assurées essentiellement par ces mêmes laboratoires » (rapport sur le budget de la sécurité sociale, septembre 2001), un rapport du sénat de juin 2004 avouant que « la formation médicale continue – pourtant théoriquement sous la responsabilité du Conseil de l’Ordre – étaient assurée à 98% par les laboratoires » (rapport Hermange et Payet).

 

Malade, notre système de santé doit être réformé en profondeur, libéré du joug criminel de ces laboratoires pharmaceutiques qui gangrènent nos institutions, Afsaps, Afsee, Direction générale de la santé, Conseil de l’Ordre… et ne fournissent qu’un  à dix pour cent de leurs données pharmacologiques aux autorités, selon Michel Le Duff, directeur du Crim de Bretagne. A titre d’exemple, Bernard Kouchner avançait un accident grave pour 450 000 vaccinations contre la méningites à méninigocoques en 2002, quant le directeur général de la santé, le Pr. Lucien Abenhaïm retenait un accident grave pour 22 500 vaccinations, le laboratoire  reconnaissant dans une note interne 10 décès et une dizaine d’accidents graves pour 2 250 vaccinations chez l’enfant avant la commercialisation du vaccin… soit un rapport de 1 à 400 !

Organisme de droit privé né sous le régime de Vichy - que le candidat François Mitterrand s’était pourtant engagé en 1979 à supprimer car « hors la loi et contraire aux droits de l’homme » avant d’avouer un peu plus tard que les promesses du candidat n’avaient pas à être tenues par l’élu du peuple – le Conseil de l’Ordre des médecins doit être réformé selon la proposition du député européen, Jef  L.E. Ulburghs qui envisageait un ordre tripartite associant en part égales, selon la règle des trois M,  médecins, magistrats et malades ; tous les thérapeutes non médecins pouvant être intégrés à ce « nouvel ordre de la médecine »…

 

 CRI-VIE. Dr Marc VERCOUTERE, octobre 2011

cri-vie@neuf.fr



21/02/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 95 autres membres