Français concertants, échangeant

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La Vertu ou le Vice - Le Travail ou l'Intérêt ?

 

 

 

Silvio Gesell - Un industriel, certes !

Mais, d'abord un sacré Economiste oublié,

Comme fut oublié le Professeur Béchamp.

Si leurs travaux avaient été pris en compte

Economie et biologie ne seraient pas à la dérive.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Vertu ou le Vice – Le travail ou l'intérêt

Il nous faudra choisir !

Tous souverains, ou presque tous esclaves.

 

Passons à la chose la plus égalitaire qui soit sur cette terre, alliant tous les habitant qui produisent : agriculteurs, cadres, artistes, banquiers, chercheurs, chômeurs, commerçants, employés, industriels, ouvriers, techniciens, scientifiques, mères de famille etc. . Tous ces producteurs de richesses (une maman élevant son enfant produit une vraie richesse en devenir : un futur adulte, équilibré, sain, sans vaccin, etc.) dans une perspective respectueuse des impératifs écologiques planétaires actuels, pour stopper le lent délabrement et la mort de notre Terre, pour donner réponse aux problème posés par le GATT (Accord Général sur tarif douanier et Commerce) à tous les pays freinés dans leur développement, la France comprise.

 

"Les marchandises, quelles qu'elles soient pourront s'échanger, sans que cela ne gêne quiconque, si la monnaie et les marchandises subissent les mêmes dépréciations. Nos marchandises vieillissent, s'oxydent, se gâtent, se rompent. En conséquence, il faut que nous comprenions que pour garder un échange équilibré la monnaie doit subir les mêmes désagréments et pertes que tout produit élevé, cultivé ou fabriqué. Alors, cette monnaie constituera l'instrument le plus sûr, rapide, et bon marché des échanges, puisque nul ne la préfèrera aux marchandises, en aucun moment".

Ainsi parlait Silvio Gesell, un excellent économiste, très riche homme d'affaires, fort vertueux.

 

 

Si, nous décidons de supprimer le privilège des détenteurs de monnaie et à soumettre la demande à la même contrainte que l'offre (contrainte infligée par les lois naturelles) nous supprimerons les périodes de thésaurisation, ou blocage des transactions commerciales (dues aux variations de l'intérêt) nous obtiendrons que la demande paraisse régulièrement sur le marché dans la plus grande indépendance vis à vis des évènements politiques, économiques et naturels.

 

Fantaisies ou caprices des prêteurs, des banquiers, spéculation n'auront d'influence sur la demande. Les mouvements massifs de la Bourse n'existeront plus. Plus de fuite devant la perte, plus de zèle devant le gain.

 

Dès lors, dans toutes les circonstances, la demande sera représentée par la quantité de monnaie émise par l'Etat, soumise à la vitesse de circulation la plus grande que permet le développement économique du pays. Toutes les réserves monétaires privées s'écouleront automatiquement à cause de l'obligation de circuler. Plus personne ne pourra jeter le trouble dans la gestion financière du pays par mise en circulation massive ou rétention de réserves d'argent. L'Etat étant dans l'obligation de proportionner l'émission monétaire gratuite à la valeur globale de la production du pays. Ceci avec précision pour que puisse être émis ou retiré, alternativement, de petites quantités de numéraires. Il n'en faut pas plus pour assurer les échanges marchands, empêcher crise ou chômage, faire descendre le profit commercial au rang des salaires et pour noyer rapidement l'intérêt dans un océan de capitaux.

 

L'abandon d'un privilège malhonnête dans le domaine de la demande (j'achète à mon prix ton produit parce que demain ce dernier sera oxydé ou flétri), en laissant libre cour à nos vices (cupidité) cet abandon permettra pour tous une vie bien plus équilibré, sans misère à la condition expresse que le travail prenne le pas sur l'intérêt spoliateur.

 

Alléchante proposition en nos temps de folies spéculatives contre les monnaies européennes, sans parler du pillage de l'Afrique, l'Asie, l'ex-URSS, et l'Amérique, que ce système pervers cherche à dépecer par tous les moyens.

 

La monnaie franche de Gesell s'installa en Allemagne à Schwanenkirchen, un succès. L'optimisme souffle sur tout le pays Bavarois. Le chancelier Brünning interdit l'usage de cette monnaie. Le souffle franc, franchit l'Atlantique. Irving Fischer, principal économiste américain décrit cette nouvelle économie dans son livre "Stamp Scrip". L'arrivée au pouvoir de Roosevelt stoppe tous ces projets. En France diverses expériences démontrent l'efficacité de la rapidité de la circulation monétaire. (Science et Vie N° de 488 de mai). L'une des premières mesures de De Gaulle sera de promulguer une ordonnance (58-1298) du 24 décembre 1958, page 11761 du Journal Officiel qui punit la souscription, l'émission ou la mise en circulation de ces moyens de paiement.

John Maynard Keynes a bien compris, grâce à Gesell, que l'étalon-or était inutile et préjudiciable à un système monétaire fondé sur une monnaie sans intérêts. Il a toutefois omis de remplacer l'intérêt par une taxe sur la circulation monétaire. Nos crises viennent en grande partie de cet oubli.

 

H.G Welles écrivain, Mahmoud Abu Saud expert économiste, H. Bernouilli de Zurich, R. Mosse Professeur de Droit à Grenoble, A. Forel, Professeur, Prix Nobel, Albert Einstein s'accordent à dire que l'œuvre de S. Gesell est magistrale et la solution des problèmes de l'humanité actuelle.

 

Nous aurions tort de croire que Brunning, Roosevelt, De Gaulle étaient à notre service. Certes des élus de l'Oligarchie, mais les peuples ne sont--ils pas considérés par les Constitutions comme souverain ? Il suffit d'appliquer. Nous ne sommes pas des veaux !



26/11/2012
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