Palais Bourbon, occupé ! Demeure princière puis ....
DEPUTES !
En ne reconnaissant pas notre souveraineté,
Vous ne faites pas mieux que nos plus mauvais rois.
Louis XIV, en personne, accordait audience aux plus humbles pourtant.
De cet ancien Palais aux racines ducales
Cédé par les Bourbons au marquis de Lassay,
Il devint un tombeau, l'Assemblée Nationale
Horrible paravent de textes et décrets.
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L'Hospital et Sully, d'Aguesseau à Colbert,
Ces commis de l'Etat, immobiles, impuissants.
En ce temple maudit aux multiples travers
L'innommable arbitraire revient en conquérant.
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Que demande le peuple aux instances suprêmes ?
Le droit de concourir à l'expression des lois.
Par cette création et ce juste barème
La conduite de tous et de fort bon aloi !
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Que n'aviez-vous promis dans votre propagande,
Tous ces Partis menteurs d'une folle espérance !
Elle ravissait l'âme sans qu'elle fût trop grande
Pour ne point aboutir à folle décadence.
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D'un pouvoir partagé, promesses non tenues !
Démocratie Directe oh, combien désirée !
Vos actes et discours ne sont point parvenus
A placer l'électeur à l'égal des élus.
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Malgré nos pétitions et maintes remontrances,
Satires et pamphlets se mêlant à l'action
Auraient dû vous pousser à l'humble repentance,
Provoquant de ce fait la juste rédemption.
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Aujourd'hui, députés, d'une infâme cuisine
Convaincus de dénis, mensonges et abus,
Regagnez vos pénates, lares et bassines
Concoctez-vous vos plats et vivez en reclus.
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Le peuple est informé fort capable aujourd'hui
Et non point pour le pire, mais bien pour le meilleur
De créer par lui seul sans jamais un appui,
Les règles et canons utiles à Société.
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Les élus de demain qu'ils soient sots ou mutins
Ne peuvent en aucun cas s'opposer au destin.
Le peuple à tout loisir d'imposer le scrutin,
En toute circonstance, il reste SOUVERAIN !
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Ne voulant point souffrir d'injustices ou de craintes
Que les Référendums deviennent nos sauveurs !
Aux plumes citoyens la musique est empreinte
Des pleurs de nos anciens qui furent salvateurs.
Daudon Jacques
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