Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

Soumission ou incompétences de nos gouvernements ?

 

Soumission ou incompétence de nos députés et économistes, qu'importe !

 

Des citoyens expulsés de leurs logements, sans travail ! Est-ce digne de gouvernementaux qui ont le devoir d'anticiper sur un contexte économique pourtant aisément transformable !

 

Ces centaines d'expulsés vivent dans des voitures ou la rue, avec ou sans enfants, en plein hiver, c'est tout simplement inacceptable ! Un retour au moyen-âge ? Vraisemblablement par la faute des privilèges. 

 

Si la France était gérée dans le strict sens économique (répartition complète de notre production nationale) chacun pourrait vivre dignement. La misère tient à l'ignorance de beaucoup et surtout au bon vouloir des Princes de l'intérêt, nos "amis" les banquiers qui pourtant ne produisent rien ! Que mangeraient-ils, si les productions s'arrêtaient ? Simplement leurs billets. Supprimer l'autonomie d'un Etat est la fin prochaine de ce dernier.

 

La situation économique actuelle, désastreuse, résulte de plusieurs facteurs très souvent rattachés à une politique qui ne tient compte, ni des avancées fulgurantes de la technologie, ni des actions des banques privées, épaulées par le pouvoir, privilégiant un très petit nombre de bénéficiaires.

 

La récession actuelle n'est pas due au hasard. Elle vient d'un contexte dont on cache les causes afin de plonger les citoyens dans l'ignorance, l'incompréhension et le fatalisme. L'Economie doit  s'apprendre dès la sixième. L'authentique, celle qui permet la distribution des biens produits par tous, pour tous, femmes au foyer comprises. 

Nantis des révélations qui suivent vous mettrez au pied du mur votre député dont le rôle est bien de contrôler les dire et faire des ministères concernés par notre "grande richesse produite par nous tous". 

 

Première évidence

 

Les successives révolutions technologiques (mécaniques, électroniques, robotiques par exemple) depuis 1930, ont "congédié" énormément de personnels dans la plupart des entreprises. S'il y a bien eu de nombreuses créations d'emplois dans le tertiaire, il n'en demeure pas moins que — tout autant dans les mines, les chantiers, le monde rural, les usines de fabrication — des centaines de milliers d'emplois ont été supprimés et l'effet s'est transmis jusque dans les grands magasins et supermarchés, vide de chaleur humaine(caisses sans caissières).

 

Un bon nombre d'ouvriers, techniciens, vendeurs, employés se retrouvent donc au chômage. Conséquence inévitable : celui qui ne travaille plus, perçoit beaucoup moins et ne peut consommer normalement. Celui qui ne peut acheter, vu la puissance de la production, va ruiner inévitablement celui qui veut vendre. Quelle idée égoïste que cette ségrégation pour augmenter les bénéfices des nantis, évictions multiples menant tout simplement à l'arrêt plus ou moins rapide des échanges ?

 

Chacun s'assure de cette évidence, mais qui en parle ? Seuls les humanistes comme Jacques Duboin, Silvio Gesell, Charles Loriant, Gaston Puel, Margrit Kennedy, Elmuth Greutz, Maurice Allais, Yvan Blot, Etienne Chouard, Olivier Berruyer, la plupart économistes, expert comptable, syndicalistes, professeur, juriste ou simplement gens de bon sens. Ils s'appuient sur des analyses précises, honnêtes, claires apportant de justes et profitables rectifications pour tous.

 

Deuxième constatation

 

En régime capitaliste, reposant sur l'échange, les moyens de production sont propriété privée. Leurs propriétaires en retirent un profit en vendant la production au prix le plus élevé que permet la concurrence. Les gens ne possédant rien vendent leur travail et obtiennent salaires, appointements, rémunérations, traitements, leur permettant d'acheter ce dont ils ont besoin pour vivre.

 

Dans le régime d'abondance actuel, le capitalisme ne peut survivre puisque l'abondance supprime le profit.

 

Seuls les produits rares conservent leur valeur et se vendent avec profit. En ce régime capitaliste désuet, sclérosant pour tous à la longue, tout reste comme si l'abondance devait être supprimée (achats et interventions de l'Etat donnant ordre de dénaturer les produits invendables pour assainir les marchés).

 

Puis présentement, par l'ultralibéralisme un phénomène nouveau s'installe : l'Entreprise en général devient la proie des spéculateurs et actionnaires, alors qu'il est fort possible de procéder autrement; quasi inutilité de la Bourse, (d'ailleurs sous diktat américain). Parcourir le livre de David C. Korten"Quand les multinationales gouvernent le monde". Edts Y. Michel.

 

Une surproduction momentanée, une sècheresse partielle, un manque de neige ne doivent pas priver les secteurs surproducteurs ou défavorisés du droit de se nourrir. Durant ces passages difficiles mais parfaitement maîtrisables les éleveurs, cultivateurs, maraîchers, artisans produisent, donc les vivres ne manquent pas. Il suffit d'émettre la monnaie gratuite égale à la production et la répartir pour que le droit à une vie décente soit possible.

 

Le capitalisme ne tient compte que d'un seul critère : le profit. Les progrès technologiques et l'abondance paralysent cette économie moribonde car l'offre dépasse la demande et les cours s'effondrent, (diminuant notablement les profits). L'entêtement des ultra libéraux  est suicidaire. Voyez !

 

Troisième incidence relevant de la constatation seconde

 

L'assainissement des marchés par des mesures légales de restriction de la production afin d'augmenter les prix et sauver les profits, en France notamment (blé, vin, viande, poissons de 1935, 1936, 1937), ne porta pas ses fruits. Trop d'impécunieux, trop de production.

 

Aujourd'hui, le système impose le rendement financier maxi des entreprises, hôpitaux, maisons de retraite, jusqu'au traitement des eaux, etc. poussant ces secteurs à de graves incohérences, jusqu'à ruiner les malades, les vieux et leurs familles, bloquer les avancées de la science, de la  biologie et trop souvent la perte de notre santé et forcément notre espérance de vie.

 

En privatisant les entreprises publiques rentables, en misant sur l'industrie du gadget, les petits métiers, auxquels s'ajoutent une concurrence déloyale générale et des guerres économiques tout azimut (nationales et internationales), finirent et finissent par se transformer  en désastres économiques et scandales, perdant de vue l'intérêt de tous, sans oublier les horribles empoisonnements récents des animaux et humains par des produits insuffisamment testés.

 

Que ne firent-ils pas, que ne font-ils pas d'ailleurs en pure perte, puisque les échanges commerciaux souffraient et souffrent du manque de monnaie des laissés pour compte ! Les savants et laboratoires sont accusés de corruption, prévarication et maintes malhonnêtetés très vraisemblablement criminelles.

 

Il reviendrait donc aux créateurs de richesses (le peuple [Entrepreneurs et personnels]) d'être aussi les créateurs de la monnaie (gratuite) par l'intermédiaire de l'Etat au profit de tous.

 

Pour tenter de sortir de l'impasse, nos ministres ne trouvèrent rien de mieux, à l'époque, 1936 (l'Histoire accuse) que d'augmenter le pouvoir d'achat des ouvriers consommateurs en employant dans tous les secteurs de la production guerrière ces derniers. Ainsi, métallurgie, chantiers navals, aviation, travaux publics, textiles, etc. purent "occuper"nos anciens, recevant en échange un salaire. Les statistiques de la Société des Nations révèlent que les commandes diverses avant les hostilités de 1939 atteignaient la somme astronomique de 8.200 milliards de francs (1946) alors que la France n'en trouvait pas un seul pour assurer la retraite de ses vieux travailleurs !!

 

Nous nous apercevons donc que c'est bien la disparition du profit qui engendre de telles situations. "Une avancée du fascisme prend alors forme qui n'est, selon Jacques Duboin, ancien sous-secrétaire d'Etat au trésor, qu'un régime capitaliste déguisé, autoritaire, à l'article de la mort. " Tu travailles à produire des articles de mort, on te paye, tu achètes des vivres pendant quelques temps, puis on finit par t'enrégimenter, t'habiller, t'armer et tu t'en vas casser la gueule à tes frère européens.

 

Dans ces périodes de préparation de conflits le budget des nations est déséquilibré et le déficit s'aggrave car c'est l'Etat qui fournit les revenus que les producteurs ne distribuent plus. L'Etat multiplie les billets de banque et l'inflation, sans rapport avec les biens de consommation, dévorant la monnaie capitaliste.

 

La circulation des billets ne correspondait pas aux richesses, non guerrière, produites. Les dévaluations incessantes, ont touché tous les pays, Suisse comprise, dans un moindre rapport cependant; le capitalisme n'étant viable nulle part. La baisse de la valeur des monnaies a aggravé les désordres sociaux touchant les avoirs et épargne de nos travailleurs et retraités (1945/1946).

 

Quatrième vecteur contribuant aux désordres sociaux et à la misère

 

Nous savons que l'intérêt contribue à l'augmentation des prix. L'Etat ou l'industriel qui emprunte répercute en impôts ou sur le prix de vente la charge de l'emprunt. L'inflation en résulte. La course des salaires vers l'augmentation des prix ne cessera jamais si les règles ne sont pas changées. Il n'y a pas de fatalité, rien que des laquais, ou des sots.

 

L'argent ne devrait-il pas, comme les denrées, subir une dépréciation comme les produits fermentescibles ? Il semble injuste qu'un cultivateur subisse les effets de l'oxydation de ces produits, alors que l'acheteur n'a point à se soucier de l'oxydation de ses billets. L'Epargnant est maître des échanges et peut bloquer l'économie à tout moment. Silvio Gesell préconisait de faire payer un droit minime aux gros épargnants spéculateurs qui ne mettent pas leur argent en circulation.

 

Ne serait-il pas plus juste, rationnel, comme l'indique l'expert comptable G. Puel dans son livre "Pourquoi la pauvreté ... quand les produits abondent" - Edt Tiers- Monde page 221, nous citons :

" Si la demande citoyenne est effective, l'Etat en est garant, le producteur n'est plus obligé de faire des avances de capitaux ou de recourir aux services de prêteurs exigeants. Il paie ses dettes quand il a livré sa marchandise et en a reçu le prix, comme le font aujourd'hui les hypermarchés. Les entreprises exécutent les commandes et règlent leurs fournisseurs et le personnel avec des traites escomptables, acceptées par l'organisme de crédit habilité, cautionné par l'Etat ..".

 

.. "C'est l'acheminement vers le crédit gratuit, selon les vues de Proudhon, de l'économie franche et divers "planistes". Qu'il soit avec intérêt ou sans, le crédit équivaut dans tous les cas à une création monétaire. Pour que le crédit ne se traduise pas par une pure inflation monétaire, il faut que la production suive et se vende. L'intérêt des emprunts constitue pour les entreprises une lourde charge engendrant l'ascension des prix. Une conception de ce crédit  était celle d'une économie suédoise et allemande estimant que la richesse d'une nation réside dans ses biens réels mis en valeur par le travail et non dans des signes monétaires. Gigantesque application concluante dans ces pays, où il n'existait plus d'épargne. (Nous ne mettons pas en cause les petits épargnants)".

Cinquième et dernièr volet – La création monétaire payante (le plus grave)

 

De l'association ADED – Site http://assoc.pagespro-orange.fr/aded/

* 1973 – (Pompidou – V. Giscard d'Estaing) – La loi 73-7 du 3 janvier 1973 (loi Rothschild) modifie l'article 25 de la Banque de France lui interdisant toute possibilité d'avances sans intérêt au Trésor.

C'est la privatisation de l'argent qui est à l'origine de la dette publique.

 

"Le privilège de battre monnaie doit revenir intégralement entre les mains du peuple souverain et cette monnaie, (indexée à la production) devra circuler sans dette et sans taxe, au moyen de la création monétaire".

"Nous sommes victimes de la plus gigantesque escroquerie jamais inscrite dans l'histoire de l'humanité. Elle est à l'origine de la dette publique INDUE de 1.700 milliards d'euros plus une dette de 750 milliards due à l'emprunt auprès des banques de toute la masse monétaire, soit une dette globale de 2.450 milliards".

 

Conclusion

 

Cette étude, hélas lapidaire, est soumise à votre entendement pour tenter avec vous de sortir de la misère tous ces citoyens, jeunes et vieux qui souffrent de la soumission ou de l'incompétence de nos gouvernementaux. Rien ne peut se résoudre si les citoyens sont désinformés volontairement.

 

Ne vous étonnez pas que l'acceptation de payer notre propre travail par une loi et des traités indignes voire malhonnêtes nous conduisent à notre pire déchéance : la misère devant des créations de biens multiples en tout domaine. C'est votre volonté qui détermine le futur.

 

Un ancien candidat, inclassable, aux législatives 2012, circonscription de Gap. J. Daudon



07/11/2012
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