Français concertants, échangeant

Français concertants, échangeant

Un Certificat d'Etudes Economiques à tout candidat !

 

 

 

Afin que les Politiques puissent obtenir leur Certificat d'Etudes politiques.

Pour le mieux être général de la Nation.

En l'état actuel du système économico politique, peut-on supprimer le chômage ?

 

NON ! Ou alors que l'on nous explique

 

Rappels de la Loi de l'offre et de la demande

Sur un marché idéal, producteurs et consommateurs se rencontrent. Les premiers pour offrir marchandises et services, les seconds pour les demander dans la mesure de leur pouvoir d'achat. Du jeu des propositions de chaque groupe va naître les prix.

  1.  Si l'offre dépasse la demande, les prix baissent. Les producteurs finiront par ne pas récupérer l'argent avancé pour la fabrication du produit. Pour que les prix permettent aux fabricants d'assurer un réel bénéfice, l'économie actuelle exige que les produits restent rares. Cet impératif nous démontre que le système actuel, foison des productions, nombre limité d'acheteurs, ne peut qu'engendrer des désordres sclérosants. La motivation des actifs qu'ils soient entrepreneurs ou gérants de commerces et services disparaît graduellement.

Notre économie repose sur une première contradiction : on ne gagne de l'argent qu'à la condition que les consommateurs ne puissent pas tous être servis. Est-ce cela la définition de l'Economie ?

  1.  Si la demande dépasse l'offre, les prix montent. La rareté devenant pénurie, la fortune sourit aux producteurs. La hausse des prix diminue de surcroît le pouvoir d'achat des consommateurs. Fatalement, des secteurs économiques ne pourront tirer leurs marrons du feu.

Deuxième contradiction démontrant ce que nos gouvernements ne veulent comprendre !

 

Notre économie s'entoure d'une troisième contradiction, puisque pour rester en équilibre il faut qu'elle soit statique, elle exclue ainsi le progrès. Ce dernier étant que chacun puisse profiter de la production globale. Des solutions existent mais chacun s'évertue à les ignorer.

 

Voir : www.depute-daudon-2012.com rubrique Economie.

 

Crises économiques d'antan et crise finale

 

Les inventions accompagnées des machines ont bouleversé les méthodes de travail. L'imprimerie plongea dans la misère les copistes de manuscrits mais permit aux imprimeurs, libraires et intermédiaires de développer énormément ce commerce, donc de permettre à un grand nombre d'individus d'en tirer profits. Enfin de permettre de nombreux échanges monétaires concourant à la satisfaction des besoins élémentaires de milliers de personnes. Le nombre d'acheteurs restant à peu près le même, les prix cependant avaient largement régressés.

 

Les chemins de fer ont supprimé les maîtres de poste, les postillons, les palefreniers, les valets d'écurie. Ils portèrent tort aux éleveurs de chevaux, aux producteurs d'avoine, aux garçons de ferme, aux carrossiers, fabricants de harnais, aux maréchaux ferrants, etc. Par contre, se développèrent les constructions de lignes ferroviaires, des milliers d'ouvriers s'employèrent à la mise en place de ces réseaux, des ouvrages furent édifiés pour franchir les rivières et obstacles divers. Chefs de gares, contrôleurs, agents de maintenance, prirent la succession du personnel lié aux trafics par diligences avec en corollaire l'augmentation des voyageurs et la rapidité des échanges, donc des richesses produites.

 

Il est nécessaire pourtant de mettre un bémol à l'apparition de ce monde industriel qui, s'il a accentué la production des richesses, les capitaines d'industrie ont toujours tenu compte de leurs achats au meilleur compte et de vendre au plus haut prix. Jamais la réflexion d'évaluer la situation financière de la main d'œuvre. Le pouvoir d'achat misérable, trop souvent, s'opposait à la vente des diverses productions.

 

Ainsi, de nombreuses crises perturbèrent de nombreux pays malgré une production pléthorique offerte mais très supérieure au pouvoir d'achat de la population.

La révolution industrielle qui aurait dû permettre l'accentuation des échanges, se heurtait à l'impécuniosité d'un grand nombre de citoyens. De multiples effets peuvent être transcrits, mais la source de ces derniers ne serait-elle pas le profit à tout prix qui sont les règles du capitalisme ? Est-il possible de rémunérer nos serviteurs au plus bas prix et exiger par la suite qu'ils achètent nos produits ?

 

En conséquence, sans aller plus loin que ces simples réflexions, il nous apparaît que les moyens de faire du profit ne pouvaient que léser les citoyens. Emploi d'une main d'œuvre bon marché, mise à la tâche des femmes et des enfants, l'obligation de la concurrence demandant de comprimer les prix, donc de remplacer l'humain par les machines. En définitive, l'industrie distribuant moins de pouvoir d'achat. Or, les travailleurs n'ont que leurs mensualités pour vivre et ainsi, ne peuvent pas permettre à la production un fluide écoulement.

 

La crise finale

 

Si la première guerre mondiale permit de réaliser d'immenses progrès technologiques, ces derniers ne provoquèrent aucune surproduction. Tant qu'il s'agit d'alimenter les champs de batailles, les industries guerrières n'ont qu'un seul client, l'Etat, dont la demande est quasi illimitée. Le problème du paiement ne se pose pas, pas plus que l'équilibre budgétaire. La planche à billets fonctionnant plein pots au détriment d'une situation économique future qui sera rééquilibrée, entre autres, par la dévaluation et la disparition des avoirs des épargnants.

 

Dix ans après l'armistice de 1918, éclata une crise mondiale plus profonde que ses devancières. On incrimina la surproduction car le défaut d'acheteurs avait provoqué la constitution de stocks de matières premières et de produits manufacturés.

 

Un événement extraordinaire venait de se produire dans le monde. On assistait à la rupture du parallélisme entre la courbe de production des richesses et la courbe d'emplois des travailleurs.

C'est le plus gros événement de tous les temps, irréversible des sociétés humaines que ce phénomène transforme de fond en comble.

 

Il explique tous les désordres dont nous souffrons avant de nous adapter. Des stocks considérables en face d'une masse de besoins inassouvis, d'où plus de misères dans plus d'abondance. Il devient donc utopique, dans ce contexte, de réaliser l'équilibre entre l'offre et la demande.

 

Quand Roosevelt prend le pouvoir en mars 1933, il ignorait le phénomène précédemment décrit. Les agriculteurs sont en pleine effervescence, les banques sont fermées, le nombre des chômeurs estimé à 15 millions.

 

Ce Président inaugure une politique économique qu'il baptise new deal (nouvelle donne). Au lieu de créer de l'argent gratuitement et de le distribuer afin de faire disparaître les stocks-- permettant la création de pouvoir d'achats donc la disparition des faillites et la réouverture des banques -- il chercha à faire monter les prix en dévaluant le dollar et en subventionnant les fermiers pour qu'ils diminuent les surfaces cultivées consacrées au blé, au maïs, coton et riz !

 

Il entreprit les grands travaux de la Tennessee Valley qui, machines aidant, ne fournirent du travail qu'à 200.000 chômeurs. Voilà, ce qu'à l'époque un "Grand Président" était capable de faire.

 

Cet exemple ne nous sert pas de leçon. Nous savons, dorénavant, que plus jamais courbe de production et courbe d'emplois ne pourront aller de pair, pourquoi donc persister, à l'heure actuelle à vouloir vaincre le chômage alors qu'il serait logique et de bonne guerre de ne plus user de l'Economie de profit qui nous mènera toujours à l'insatisfaction générale, à l'enrichissement des banquiers, actionnaires et spéculateurs ?

 

Quant aux prêts avec intérêts aux entreprises, ils ne font qu'augmenter le prix de revient donc le prix de vente. Pourquoi nos industries emprunteraient-elles à des taux usuraires, alors qu'il serait si facile à l'Etat de leur prêter avec un intérêt très limité, dans la mesure où la demande citoyenne est établie dans ces domaines ? L'Etat n'a-t-il pas prêté à des Entreprises pour éviter qu'elles ne déposent leur bilan, pourtant des entreprises perdantes !

 

Lorsque l'équilibre monétaire est atteint dans un pays, rien n'empêche le "Grand argentier" à prêter à un industriel sérieux dans la mesure où l'activité de cet industriel est promise à développement par le fait que le pays n'a guère de production dans ce domaine, que la population s'accroît, que la société s'enrichit. La somme prêtée correspondant à une partie des économies réalisées par le pays tout entier. Cet argent prêté, ou même donné reviendra dans le circuit du commerce par les dépenses faites par le nouvel industriel. Malheureusement, aujourd'hui, le prêt gratuit ou peu onéreux n'est pas possible, puisque l'Etat a honteusement cédé son droit régalien de battre monnaie. Rien cependant n'empêche l'Etat de récupérer son droit d'émission monétaire gratuite.

 

Souhaitons que les candidats à la Présidence repassent leur Certificat d'Etudes Economiques avec ce document dans les mains. Ils devraient être reçus, mais appliqueront-ils les conseils apportés s'ils n'ont pas la souveraineté et la volonté du peuple au derrière ?

 

Les banquiers sont puissants, mais le peuple uni l'est bien davantage. Surtout que les peuples savent aujourd'hui que les guerres sont à nos portes.



28/12/2012
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