Français concertants, échangeant

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Terrorisme industriel - L'Or du Plomb ! A quel prix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, nous en sommes là. Qu'importe les nuisances pourvu que les grosses entreprises engrangent des sommes gigantesques [recyclage batteries] au détriment des ouvriers (inhalation) d'abord, puis par pollution athmosphérique et ses retombées, les sols, les nappes phréatiques, enfin les animaux qui périssent par centaines, les humains dont plusieurs dizaines sont intoxiqués ou décédés par le plomb, avec la maladie de Parkinson à la clef (exemple) dans un très large périmètre de l'usine installée à Bourg-Fidèle dans les Ardennes.

 

Demain, pour des profits identiques, ce sera notre tour et nous ne serions pas unis pour nous défendre ? Il faut que nous réagissions tous ensemble ! Avertissons, html du document joint, les amis, Conseillers Généraux, Régionaux de nos propres départements et régions. Laissez-nous un commentaire en précisant bien que vous avez agi loyalement en votre âme et conscience et respect pour toutes les victimes décédées ou handicapées. Merci pour eux.

 

Sondage citoyen

Unissons pour faire connaître à tous ce scandale inacceptable !

http://www.depute-daudon-2012.com/blog/articles-cat-649252-622951-pollutions_graves_et_diverses.html

Comprenez-vous le texte ?

oui

non

Ne sait pas

Est-il cohérent, approprié à la situation ?

oui

 

Ne sait pas

Etes-vous enclin à le transmettre ?

oui

non

 

 1- Question dans commentaire : oui ou non ou ne sait pas

 2-   idem

 3-   idem : oui ou non.

 

 

 

 

 

 

 

Cordialement, Denise Schneider. Présidente d'association intoxiquée par le plomb. Actuellement en Belgique, ayant fui avec son mari (empoisonné lui aussi).

Schneider, Denise - Adresse(s) de messagerie :  denise.schneider@skynet.be
Domaine Bois de Lens - Allée des Bouvreuil - Hastières  5560 -Belgique -Téléphone : 00.32.82.69.98.36

 

Vous pouvez lui apporter un peu de chaleur humaine en prenant contact avec elle et en avertissant par téléphone vos élus et correspondants. Non seulement il faudra, demain, pallier à ce genre de catastophe, mais les pouvoirs publics devront soumettre de tels entrepreneurs à des contraintes draconiennes. Pas de révolution certes ! Des mesures encadrées par les dernières techniques (mises au point ou pas ?) Quel que soit le prix, la vie de chacun est inestimable. Sans technique dûment prouvée, on se doit de bloquer tout démantèlement de batteries. Si nous avions le pouvoir, il en serait ainsi, avec à la clef un Référendum. Académie de défense des êtres humains, section Hautes-Alpes. J. Daudon

 

 

 

Terrorisme industriel pour l’or des ordures.

Le mythe du recyclage et de l’emploi. La position de quelques acteurs locaux et nationaux.

 

Les signes avant-coureurs de la bataille du plomb, une véritable guerre de société – larvée, et pourtant criante-  s’étalent sur des décennies. Le mythe suprême du « recyclage » des batteries s’installe dès les années soixante : six usines en France se partagent la juteuse affaire dudit « recyclage ».  A l’usine Métal Blanc de Bourg Fidèle, on décèle le filon à partir de 1970. On va « recycler » annuellement 25.000 tonnes de plomb obtenus avec des déchets industriels non ferreux, transmutés en or des ordures.

Au Bourg, flairant le miracle, on installe dès lors un four subventionné, rien de sophistiqué, comme le chaudron de maintes légendes. Les cuves des métaux en fusion - dépourvues de couvercles - laissent échapper de sinistres fumerolles : le système règlementaire en vase clos ne semble guère appliqué ni même connu, en France. Les salariés, dûment masqués !!  au-dessus des vapeurs toxiques, n’échappent pas pour autant au saturnisme. Un expert près la Cour d’Appel de Reims, le docteur F.DESCHAMPS explique dans la conclusion de son rapport : « la mesure la plus efficace consiste à modifier le processus de fabrication et d’obtenir une production en vase clos ».

Selon le Monde du 10 juillet 1999, « un rapport officiel dénonçait cette pollution : les cheminées ont rejeté, en 1998, jusqu’à 4.000 fois plus de plomb que la norme autorisée ».

Un communiqué de presse de la Préfecture daté le  12 avril 2001 révèle que « les résultats des mesures réalisées sur l’air ambiant restent, malgré les améliorations apportées au système d’assainissement de l’air, très préoccupants…Cette situation pourrait être améliorée grâce à une application stricte des consignes d’hygiène et de sécurité par les salariés… ».

Les salariés pêcheraient-ils par manque d’hygiène, au point de se contaminer par désinvolture…Les patrons du site Métaleurop dans le Pas de Calais employaient ce type de reproche, et prétendaient que les enfants de leur site sinistré étaient frappés de saturnisme - surtout dans les milieux les plus défavorisés- par manque d’hygiène et d’éducation.

Plusieurs cheminées répandent au loin les particules fines – les plus dangereuses -, qui ne sont jamais captées ; « les filtres sont conçus pour arrêter les particules de diamètre supérieur à 3 µm » selon un organisme expert, ANTEA. Et les filtres subissent des « incidents inexpliqués »… Les filtres ne sont pas nécessairement en stock, après divers « incidents ». En réalité, il s’agit d’accidents graves, suscitant des contaminations aigües humaines, animales…, cumulées avec la pollution chronique quotidienne. 

Parfois les pics dans l’air perdurent plusieurs mois, comme en 2001. Pendant ce pic (révélé plus tard), l’hécatombe d’une centaine de bovins, dans trois fermes, reste sujet tabou pour les instances officielles, la justice n’a pas tranché au pénal ; l’affaire  reste encore éludée, en 2011. La Préfecture met sur le compte de la malnutrition foudroyante, voire contagieuse –car simultanée- les effroyables ravages que subissent en 2001 les éleveurs dans leurs troupeaux.

L’usine Métal Blanc a été rachetée en 2007 par un groupe d’investisseurs français… Qu’est-ce qui change ?

La technologie reste la même. Néanmoins, un nouveau système de filtrage (pour 1,5 M. EUROS) vient d’être installé dans l‘usine en 2011. Et cette fois,  ce système serait non financé par les deniers publics ! Et il doit encore être testé. Les nouveaux investisseurs souhaitent mieux gérer les rejets toxiques du Métal Blanc. Nous venons de l’apprendre, à la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance) du 6 octobre 2011 ; la réunion se tient à la salle communale du bourg. Le représentant de l’association Nature et Avenir, la présidente et le vice-président de l’Association Protection Défense de l’Environnement de Bourg Fidèle sont présents, aux côtés d’un éleveur. En face d’eux,  le nouveau PDG, et trois membres du personnel de l’usine. A leur droite, des membres de la Préfecture.

Le  miracle n’a pas lieu et nul ne l’escomptait, à cette dernière CLIS. Des rejets toxiques persistent, dans l’air et dans l’eau, même s’ils sont en moindre proportion. 140 (cent quarante) kg de plomb ont été rejetés dans l’air, en 2010. Les associations ont acté que la concentration moyenne mensuelle de plomb en sortie station « process » - des rejets déversés dans la Murée - gravite autour de 50 µg/l… (seuil de potabilité : 10 µg/l). Le seuil  autorisé pour les eaux de « process » de 200 µg/l n’est pas atteint. Le délayage d’un taux de plomb aussi laxiste dans l’eau de la Murée, petit ruisseau privé, doit faire œuvre de blanchiment de rejets contaminés, à la sortie station.  Mais c’est oublier que les sédiments absorbent et piègent les métaux lourds pour des siècles.

Les rejets diffus (ceux qui ne sortent pas par les cheminées, mais par les portes, les interstices…) semblent persister eux aussi, selon les éléments divulgués à la CLIS par la DREAL, l’organisme préfectoral de contrôle. Il s’agit de l’ex-DRIRE, qui fut la Direction de la Recherche, de l’Industrie et de…l’Environnement : donc, un organisme à double casquette. Le « E » de Environnement, c’est « pour faire bonne figure »,  écrit un jour un journaliste…

Même avec la bonne volonté du nouveau PDG de Métal Blanc, et comme depuis toujours, trop de sulfates sont rejetés dans les eaux de la Murée. En outre, les seuils de détection des appareils actuels  permettent –ils de trouver réellement les toxiques dans l’air qui nous inquiètent ? Les appareils actuels ne captent rien, SAUF le plomb. Il s’agit d’ailleurs d’autocontrôles.

C’est bien étrange, déjà l’ancien Métal Blanc ne détecte pas nécessairement l’arsenic des rejets dans la Murée. Le seuil de détection plutôt élastique ne permet pas de trouver ce poison, pas même à la norme de potabilité. Etrangement, l’ancien Métal Blanc affirme que l’usine ne rejette que du plomb dans l’air. Le document : « Complément de l’Etude d’Impact de l’usine Métal Blanc… » révèle ce non- sens. Encore faut-il découvrir le stratagème.

Un ancien secrétaire de Mairie de Bourg Fidèle, à présent décédé, fait un jour une bonne action, et remet à la présidente de notre Association bourquine (= du bourg) le document officiel précité. C’est un jour d’éclaircie miraculeuse. Les ténèbres sont encore  denses. … ». Vous avez une idée derrière la tête » suppose ledit secrétaire, qui s’éveille. Une idée ? Il faut une foule d’idées pour tracer une seule lueur d’espoir.   

Les odeurs toxiques – interdites par l’arrêté préfectoral  de décembre 1996 puis par un nouvel arrêté non suivi d’effet  – ces pestilences perdurent sporadiquement, même si elles ont diminué. Les particules fines continuent certainement de voyager sur des kilomètres à la ronde. Métal Blanc a le droit préfectoral de polluer l’air et l’eau, selon des normes hautement laxistes, non scientifiques, non médicales.

Afin d’augmenter les profits, on déleste les pays voisins de certains déchets toxiques particuliers. Le journal néerlandais « INTERMEDIAIR » du 1 er juillet 1999 relate l’affaire des exportations de batteries usagées depuis la Hollande et l’Allemagne. Le journaliste Hans VALKOFF cite l’ancien  PDG de Métal Blanc, feu Monsieur J. L.BOURSON : « Nous cherchons tous les mois environ 400 tonnes d’accus usagés en Hollande. » L’article révèle quelques noms de fournisseurs : Van Peperzeel, Watco Waste, Terlouw.  

Les Hollandais (notamment) expédient au Bourg leurs cadeaux périmés et mortifères : l’affaire est bien rodée. La dernière usine hollandaise à Arnhem du « recyclage » en cause est fermée depuis le début des années 90. L’usine était gérée par BILITON, par une héritière de SHELL, semble-t-il. « Le travail est trop sale, trop dangereux pour l’environnement »…peut-on lire déjà selon le titre d’un deuxième article dans « TROUW », du 22 novembre 1999.

Juste retour des choses : les rejets toxiques de Métal Blanc dans la Murée s’en retournent à l’expéditeur, jusqu’en Hollande, via la Meuse.

Métal Blanc engloutit par jour 150 tonnes d’accus, en provenance de toute l’Europe, selon Intermediair. La ronde des camions jusqu’au Bourg  dévoile des plaques d’immatriculation de pays de plus en plus lointains. En 2011, un camion +  remorque, bâché, arrive au bourg toutes les semaines depuis la Pologne. C’est un Renault magnum blanc. Un autre camion arrive de la Slovaquie (plaque d’immatriculation : SK). Un camion benne arrive aussi toutes les semaines du département du Nord (59). C’est pratiquement tout ce que les riverains arrivent à savoir, quant au trafic des déchets délestés dans leur Bourg, une poubelle d’Europe. 

Les déchets sont parfois déchargés la nuit ou le week-end, ce qui est interdit. Même pendant les vacances, l’activité de Métal Blanc ne cesse pas réellement, et parfois les odeurs nauséeuses  de l’usine empirent lors des congés partiels. Les puanteurs sont alors totalement niées, sous prétexte que l’usine ne fonctionne pas.

Le transport par camions présente lui-même un risque sérieux pour l’environnement, comme un expert judiciaire de notre interminable procès le relève dans ses conclusions. Les routes, aux abords de Métal Blanc, sont parfois poudreuses, comme enfarinées. En 2011, la donne a pu changer, mais des inquiétudes subsistent.

S’agissant de transport, dans le quotidien l’Ardennais du 22 octobre 1998, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (la DDASS) admet que : « le véhicule utilisé par les parents pour se rendre au travail constitue également une source potentielle d’exposition au plomb qu’il convient d’éviter au maximum… ». Autrement dit, les salariés contaminent leur famille, via leur véhicule de travail.

Lors d’une de nos nombreuses séances à un de nos tribunaux, cette fois à Paris, en appel, une des magistrates officiant (elles sont toutes des femmes) évoque la nécessité du recyclage des déchets industriels : ceux des voisins aussi ?!  Que la France balaie devant sa porte. Que les pays voisins prennent leurs responsabilités ! Nos avocats, en 13 années de procédure, n’ont pas cru bon de s’instruire quant au mythe frelaté du recyclage des batteries. La chape de silence était trop énorme, il y avait trop à faire.

Le mythe le plus rentable de l’univers reste néanmoins celui de l’emploi. Des élus politiques ont  subjugué, fanatisé des foules entières, au nom de l’emploi. Il s’agit d’un concept extasiant, totalement erroné dans ses applications. Les salariés du bourg se taisent, alors que leurs emplois sont  voués à la maladie, à la mort précoce ; ces victimes consentantes ignorent d’ailleurs pendant des décennies les risques du métier.

Une centaine d’années après la reconnaissance du saturnisme en première maladie professionnelle, la résignation des salariés de Métal Blanc est clairement démontrée. Un tract diffusé au Bourg par notre Association locale signale une réunion publique, près du Lac des Vieilles Forges, en mars 1999. Notre tract annonce le paupérisme auquel est voué Bourg Fidèle. Cette fois, les salariés réagissent. Ils  font savoir qu’il y aura du grabuge. Nous alertons la gendarmerie de Rocroi.

D’éminents spécialistes interviennent, la réunion est mémorable. Sont présents notamment un directeur de recherches de l’INSERM, Guy HUEL, venu de la région parisienne. Il est accompagné par le représentant du laboratoire qui collabore avec l’INSERM. Ce responsable  vient  du Sud de la France : il arrive en avion ;  le cas est grave. Un médecin prend la parole, en venant de Nancy, c’est le docteur PRIVET, spécialiste des maladies professionnelles. Le président de l’association des victimes du site Métaleurop de Noyelles Godault, Jean-Pierre WIRTGEN participe lui aussi à la réunion. Enfin, il faut citer le président des Amis de la Terre, Ben LEFETAY. La présidente de notre association bourquine est présente, mais cache son mal. Les symptômes qui la frappent (tels ceux liés aux métaux lourds) ne lui permettent pas d’intervenir, merci à Ben LEFETAY, pour le relais.

La rencontre est quasi historique. Les salariés se déchaînent, massés au fond de l’amphithéâtre. La science -venue de plusieurs horizons- s’adresse à eux, et eux, ils trépignent, comme une troupe prête à charger. Le parquet  tremble. La gendarmerie Dieu merci veille, debout sur un des côtés de la salle. Les membres de l’Association de Défense de l’Environnement sont médusés, mais ne ripostent pas. Le déni de  vérité, le voici, proclamé par l’aveuglement conditionné… Les victimes présentes, dont des parents d’enfants atteints,  des éleveurs, un ancien salarié atteint de saturnisme… tous  se glacent de détresse.

Le  fléau des métaux lourds est encore totalement nié en 1999 dans la masse industrieuse, puisque ce fléau est tout autant renié par les hommes politiques locaux. La Préfecture elle-même édulcore le tableau, en voulant escamoter le cadmium.  C’est, pour les victimes et pour certains témoins de l’amphithéâtre, une de ces  déchirures sociétales  qui laisse entrevoir  toute une société en lambeaux.

Les salariés de Métal Blanc couvrent la simple réalité exprimée par des hommes de l’art intègres, en hurlant, et en scandant : « nous voulons des normes, qu’on nous donne des preuves ». Le sceau  de l’ancien  PDG  de Métal Blanc apparaît en filigrane. C’est lui qui dicte la loi.

C’est aussi le PDG en l’an 1999 qui dicte les paroles et les actes à ses salariés, quand la Juge d’Instruction Mademoiselle MALLARDEL ferme l’usine, cette bombe à retardement. L’Ardennais du 13 juillet 1999 révèle que lesdits salariés interpellent le premier Ministre Lionel Jospin et signalent qu’ils « continuent le travail depuis l’annonce de fermeture exécutoire décidée le 5 juillet » et qu’ils « détiennent Monsieur BOURSON, le PDG de l’usine. » Vaste mise en scène : le substitut du Procureur  Monsieur DESALBRES le déclare lui-même, selon l’Ardennais.

« La décision de la Juge est choquante : elle se fonde sur un rapport de gendarmerie établissant un constat fait il y a six mois. » ajoutent les salariés. Les constats alarmants de la Gendarmerie sont en réalité valables pour des centaines d’années, les métaux lourds dans les sols et les sédiments perdurent « de cinq cent à mille ans ». Suffit-il d’une pirouette verbale, en France, pour faire basculer une décision judiciaire d’une importance vitale? Certes !

On veut faire croire aux salariés qu’ils ont un pouvoir de décision, à l’encontre de la Justice elle-même. Au nom de l’emploi. Mais c’est le Préfet qui autorise – voire même encourage- les multiples manifestations parfois muées en agressions, contre la décision de fermeture judiciaire du site de Bourg-Fidèle. Si l’ordonnance de fermeture est confirmée en appel, «  il reste à savoir », peut-on lire  dans l’Ardennais du 22 juillet 1999 « si les employés de l’usine, qui continue de fonctionner normalement en dépit de l’ordonnance de fermeture, seront disposés à s’y soumettre ».

Des employés d’une usine mortifère seraient-ils au-dessus de la loi ? La justice – défaillante en matière d’environnement - est outragée, bafouée dans l’affaire de Bourg Fidèle. La France est hors la loi, si c’est un PDG subventionné et ses salariés jetables (en cas de saturnisme) qui supplantent la justice, et ne respectent pas ses décisions. Toute la classe politique est impliquée, ainsi que le MEDEFF, le syndicat des patrons, dans ce banditisme à grande échelle. On a parlé des industriels-voyous, à propos de Métaleurop, dont nous parlerons. Mais des voyous à tous les échelons de la société ont fait du site de Bourg Fidèle une zone sinistrée et de non –droit, impunément.

« Il faut perdre sa vie pour la gagner », comme le relate un jour un lecteur du quotidien l’Ardennais, dans une rubrique réservée aux lecteurs. C’est la connotation mensongère de l’emploi qu’il faut dénoncer. L’emploi des éleveurs et de leurs familles ne serait pas même du sous- emploi, selon le mythe à sens unique de l’emploi, voué à l’industrie même très sale. Cet  emploi est offert dans notre cas par le sang contaminé et la maladie de dizaines de salariés à un très riche exploitant, aidé de plus par les deniers publics.  

Robert, un éleveur du site de Bourg Fidèle, a une prairie qui jouxte l’usine. Cette pâture est condamnée à l’abandon, car interdite à toute exploitation, sur avis de la Préfecture : des ballots de foin hautement contaminés y pourrissent depuis 1998. Les ballots toxiques contaminaient la grange de l’éleveur… et ses visiteurs ;  l’incinération des ballots elle-même est dangereuse, trop couteuse. Par ailleurs, les taux de plomb, de cadmium, d’arsenic… dans l’eau d’abreuvement du troupeau de Robert sont plus qu’alarmants. Dans la zone la plus proche de l’usine, sept fermiers et leurs familles sont concernés notamment par la pollution de l’eau naturelle. Selon le mythe frelaté de l’emploi, les emplois des fermiers n’auraient pas la moindre valeur.

Robert dit  un jour à un salarié de Métal Blanc : « les morts par empoisonnement au plomb sont terribles, j’ai vu mourir plus d’une de mes bêtes…je vous plains, à l’usine, si vous devez mourir comme mes vaches… »

D’ailleurs, sur le site Métaleurop déjà cité, le dernier des fermiers survivants ne nourrit ses vaches qu’avec du foin venu d’ailleurs, payé par le titan pollueur. Le procès du fermier DEBREYNE contre Métaleurop est encore une autre affaire, le fermier a gagné mais a-t-il été indemnisé ?… La vérité reste un sujet occulté, jusqu’à ce que les digues se rompent, fatalement.

Des usines similaires à Métal Blanc – outre Métaleurop - ne brillent pas davantage par leur technologie, tout autant obsolète. Des usines de type « recyclage de batteries » ont ravagé silencieusement plusieurs régions de France, qui ignoraient leur situation, avant les alertes de notre Association… Et ces mêmes alertes ont permis de découvrir un site similaire dans la capitale belge. Nous reparlerons de ces chancres, de ces lieux maudits, où l’exode s’impose aux personnes atteintes.

Depuis les pestilences de sa forteresse –où les portes des ateliers doivent rester fermées, à cause des rejets diffus-  le PDG de Métal Blanc feu Jean- Louis BOURSON fait trembler les salariés et le peuple. Le chiffre d’affaires de l’usine grimpe vertigineusement, durant les années 90. Selon le PDG de l’époque, Seigneur intouchable, les métaux de son usine retomberaient tout juste au pied de cette dernière, et aucune trace de cadmium dans les rejets… Les documents officiels surabondent pourtant, qui prouvent l’omniprésence du cadmium, y compris dans l’environnement. Un enfant est empoisonné par le cadmium, « dix fois plus toxique que le plomb », selon un docteur es-sciences, de la Faculté d’Agronomie de Gembloux, en Belgique. On ne peut citer trop ouvertement le nom des scientifiques intègres, les lobbies sont plus puissants que la science.

Juste avant les grands événements de juillet 1999, cette terreur semée contre les victimes de l’usine en juillet 1999, Métal Blanc essaie un grand coup de propagande...réussie. Les alertes de notre Association dans la presse locale puis nationale suscitent l’émoi jusque dans la forteresse du pollueur : un  tract véhément est alors distribué au printemps 1999, dans les boites aux lettres des villageois : « NON AU COMPLOT ! NON A L’ASSASSINAT DE METAL BLANC ! ». Puis le comité pro-METAL BLANC fait répandre une demi-page dans l’Ardennais, le 31.12.1999 : « Emploi + Environnement = METAL BLANC ». Le Comité n’est sans doute pas au courant. Il fallait écrire : « Emploi précaire et subventionné + environnement sinistré = Métal Blanc ».  Toutes les valeurs sont inversées. Les victimes – dénommées péjorativement par nos adversaires  « les écologistes » - veulent simplement briser la loi du silence. Toute cette mise en scène, pour que perdure avant tout la richesse exponentielle des patrons de l’usine familiale, et des actionnaires.

Les assassins seraient donc les victimes ? Le complot des subventions, des maladies professionnelles non reconnues, le complot permettant de détruire la faune, la flore, permettant de polluer pour des centaines d’années les sols, les sédiments…ce complot serait nôtre, celui des victimes déjà malades, parfois exilées, ou décédées…

La Préfecture sur l’échiquier de ce jeu d’échec n’est qu’un fou du roi. Parlant de la génisse contaminée par le cadmium, la Préfecture accuse la stupidité des ruminants, et déclare dans un courrier du 7 juillet 1998 (un pic venait de sévir) : « les bovins ingèrent n’importe quelle substance non comestible ». Les poissons aussi puisqu’ils sont eux aussi contaminés par le cadmium !

Déjà en juillet 1996, quand les riverains se mobilisent contre l’extension de Métal-Blanc, la Préfecture nie toute pollution « nuisible », dans l’Ardennais du 13 juillet 1996. Le plomb – déjà rien que lui - ne serait donc pas nuisible…  

Les courriers très instructifs de notre Association locale de Défense de l’Environnement à la Préfecture de Charleville Mézières  rappellent sans cesse les nombreux toxiques qui ravagent le Bourg. Les réponses les plus saugrenues, évasives, contradictoires nous font douter de l’avenir de l’humanité, entre les mains d’une administration qui prétend régenter nos vies, dans la plus redoutable des incompétences. Des petits pas, des petits progrès comme les enquêtes menées sur le saturnisme des enfants (seulement), sont effectués. Mais en reniant le problème du cadmium, et en ignorant les autres toxiques.

Les arrêtés préfectoraux à l’encontre de Métal Blanc se multiplient, à partir de 1999, suite aux alertes de notre Association locale. Mais ces arrêtés ne sont guère suivis d’effet, d’autres sites pollués en France connaissent les mêmes dramatiques mésaventures.

Le saturnisme de 21 enfants de notre site ardennais est reconnu par la DDASS ; puis pleuvent les « recommandations » de ladite DDASS aux familles… Ces recommandations sont autant d’avertissements non pas à l’encontre de l’usine, mais à l’encontre des victimes, de véritables atteintes aux droits les plus élémentaires des citoyens. Ne plus balayer, mais employer une serpillère humide, quotidiennement, pour traquer les poussières toxiques… Laver souvent les enfants…changer les literies… enlever les moquettes, avec d’extrêmes précautions… Telles sont certaines des recommandations de la bienveillante DDASS, qui omet de dire aux familles touchées qu’il faut quitter le site sinistré, qu’il faut reloger les personnes atteintes , comme l’Inserm le recommande. Nous sommes dans la non-assistance à personnes en danger.

La présidente de l’association du Bourg paie de sa poche les multiples et énormes frais de recherches médicales avec les deniers exclusifs de son patrimoine familial, étant sans revenus propres  - en tant que ex-indépendante en Belgique-, alors que la Préfecture a les moyens qu’elle destine au système bancal d’une gigantesque roue voilée. Les victimes se voient contraintes d’effectuer un  travail bénévole d’enquêtes et d’alertes, alors que des fonctionnaires sont payés en ne faisant pas le travail, lequel est pire que bâclé, lequel est à refaire.

Le maire-médecin local cosigne une expertise médicale de feu Michel A., un ancien de l’usine, et cette expertise, datée le… 15 mai 1979 révèle un « saturnisme professionnel avec une IPP (Incapacité Partielle Permanente) estimée à 50 % ». Pourtant, quand les riverains se mobilisent contre l’extension de Métal Blanc, ledit maire s’insurge et prétend qu’il s’agit d’une affaire de « Clochemerle », d’une affaire de clocher. Et il s’agirait aussi - selon le maire-médecin -, d’une cabale contre la moitié de sa personne, contre le maire. L’ordre des médecins saisi écrit à notre association indignée : « monsieur Hulot a agi comme maire et non comme médecin…. Il n’y a pas de problème de déontologie… »

Cette  personnalité multiple déclare dans l’Ardennais du 30.03.1999, sur la présidente déjà citée : « Ce n’est pas la pollution qui nuit au village, puisqu’elle est en passe d’être maîtrisée ( !?), mais cette propagande exercée par les médias, en particulier par les propos de Denise Schneider. » Doublement sûr de lui, ledit personnage apprend lors d’une CLIS que le gymnase en face de l’usine contient des poussières plombées : on arrive 12 fois au-dessus du seuil.

Toujours dans l’article précité, les deux personnalités unifiées disent : » Je ne vois pas de danger particulier de fréquenter la salle … » Puis le maire, et non le médecin, décide avec la Préfecture - lors de la CLIS précitée -  que le danger sera écarté si, par exemple, les sportifs enlèvent leurs chaussures (avec leurs semelles de plomb), avant d’entrer en salle, etc...    

Les édiles locaux protègent leurs tours, se prosternent et octroient de surabondantes mannes, sorties de nos poches de contribuables, et aussitôt dévorées par le dragon pollueur. Des aides sont octroyées par l’Europe (la Commission Européenne) au nom d’une technologie inexistante : quelles que soient les améliorations, les poisons pollueront l’eau et l’air. Le mal est fait depuis longtemps. Que de simulacres.

« Divers équipements d’amélioration de l’environnement ont été aidés par la Région et l’Europe… »   écrit le président du Conseil Régional, le Professeur Jean-Claude ETIENNE, le 22 novembre 1999.

Des aides  sont même octroyées par le Conseil Régional, quand l’usine Métal Blanc est déjà mise en examen, en 1999, et que la justice veut fermer Métal Blanc. Dans l’Ardennais du  22 juillet 1999, la fièvre de l’or fait dire à un vice-président du  Conseil Régional : » La Commission permanente de l’Assemblée Générale avait accordé à Métal Blanc, le 12 juillet dernier, un prêt bonifié de 1 MF remboursable sur cinq ans, « sous condition du maintien de l’activité ».

Le Conseil Général lui aussi montre de quel bois vermoulu il se chauffe, et suite à la décision judiciaire de fermeture, ledit Conseil affirme dans l’Ardennais du 17 juillet 1999 : « Le Conseil Général demande donc la prise en compte de trois points : savoir « la nécessité » de voir se poursuivre l’activité de Métal Blanc, l’obligation pour l’entreprise, de se conformer aux normes règlementaires…». Oui, mais les usines de ce type ne maîtrisent  pas leur  technologie en France, et la justice est bafouée. De quelle « nécessité » s’agit-il ? De la nécessité de croupir, quand les alentours sont pourris, quand les poisons vous rongent ?…

La justice veut fermer les lieux, et aussitôt l’indiscipline, l’incompétence, l’incivisme des édiles locaux anéantissent toute percée de vérité. On renforce les rustines de la roue voilée à coups de subventions vaines, une nouvelle fois. Le maire-médecin de Rocroi (encore une double et même triple casquette) est aussi Conseiller Général. Le 8 juillet 1999, cet homme à tout faire (qui connait des cas de saturnisme fabriqués par l’usine) met en garde dans l’Ardennais contre « la désertification économique de la région ». Cette malheureuse région est déjà un désert, même si l’eau naturelle y coule à flots, puisque cette eau  est impropre à la consommation humaine et animale. Et une technologie propre en vase clos, aucun Français ne la développera –t-il donc jamais ?

Le député socialiste de Revin, Philippe VUILQUE, fait la chasse aux « sectes », ce qui ne lui laisse sans doute plus le loisir d’étudier le dossier de Bourg Fidèle. Néanmoins, selon le journal néerlandais TROUW du 22 Novembre 1999, le député VUILQUE a compris une donnée majeure : « Le recyclage est  paradoxal : pour améliorer le milieu, il faut à nouveau un peu polluer. » « Il faut » ?,  «  Un peu » ? Donc, ce n’est plus du recyclage ! Toute l’affaire se résume à ce « un peu » …. : le député admet la pollution, mais sans avoir connaissance du dossier, il s’égare, au sujet de cette pollution qui, le sait-il, rejoint sa ville, Revin, par l’air, et par l’eau. Sait-il, le député, que le bassin de Witaker –réserve potentielle d’eau potable à Revin- a des sédiments hautement contaminés ? « Un peu » de chronicité, et  « un peu » de pics aigus dans l’air,  et tout un coktail toxique agissant en synergie, sait-il, le député, quel en est l’impact sur la santé ?

Quand tombe l’arrêt de la Juge MALLARDEL  qui veut fermer Métal Blanc, le député sort de ses gonds, il perd tout repère, le mythe le pique. Le déni de justice est flagrant, les termes diffamatoires le sont tout autant,  quand le député affirme dans l’Ardennais du 6 juillet 1999 que la décision de la juge  est : « idiote et imbécile ». Le désespoir des victimes est alors extrême. Le drapeau est en berne, la région se résume déjà à un no man’s land… 

La DRIRE, l’organisme du contrôle préfectoral, encourage par écrit le gaspillage des deniers publics, pour des  emplâtres, des rustines, des faux fuyants. Un  « confinement des remblais » de Métal Blanc  - où se trouvent des ramassis de déchets toxiques tels des batteries - aurait dû être réalisé depuis une dizaine d’années. La nappe phréatique sous lesdits remblais est depuis longtemps infiltrée … Les travaux de « confinement » finalement « réalisés » (en plaçant une bâche sur lesdits remblais) ces « travaux » sont un nouvel outrage à l’intelligence. Les taux des métaux lourds dans la nappe phréatique sous les remblais sont hallucinants, depuis bien longtemps. La DRIRE joue un rôle calamiteux, dans l’affaire du Bourg. L’administration va-t-elle changer un jour…Les citoyens paient les fonctionnaires, qui protègent les pollueurs contre les citoyens.

L’écrivain local, Yannik HUREAUX, un troubadour à la cour des seigneurs actuels, écrit des chroniques, des pamphlets quotidiens dans l’Ardennais, intitulés « beuquettes » (lorgnettes). L’auteur - qui lui aussi  dédaigne notre  alarmant dossier -, désavoue les victimes non consentantes, dans un nuage d’encens destiné au Préfet. Les plus insupportables des flatteries, vouées à feu le chevalier de la légion d’honneur, le Préfet  BARATON, marquent au fer rouge des victimes du Bourg. Feu le peu preux chevalier officie à la fin des années 90. Il nie le drame du bourg, en affirmant à la télé : « il n’y a pas de saturnisme à Bourg- Fidèle ». Monsieur HUREAUX surnomme aimablement ledit préfet « le baryton », ce chanteur qui s’est tu, quand les victimes du Bourg le suppliaient.  

La présidente de l’Association Protection Défense de l’Environnement de Bourg Fidèle décide à cette époque de ténèbres organisées de faire connaître la vérité, face au monde. La scandaleuse situation du Bourg ne va-t-elle pas se répandre, les morts atroces de bovins ne laissent-elles pas présager le pire ?

Une trouée d’espoir, enfin, se présente à l’Association précitée. Après moult démarches, la présidente  participe à un congrès ; l’annonce précise : « International Conference . Dental Amalgam and Heavy Metals …7- 8 january 1999…European Parliament …Luxembourg ». Le CNIID, ce réseau associatif parisien très actif, avait ouvert les portes du Parlement étranger à la présidente, en lui fournissant un droit d’inscription.

C’est le député luxembourgeois Jean HUSS qui organise le congrès. C’est un des rares députés européens à œuvrer à cette époque pour nos droits à un environnement vivable, et pour nos droits à la santé. Le député belge Paul LANNOYE co-organisateur du congrès fait partie de la réelle élite, comme Monsieur HUSS.

La rencontre se passe dans un amphithéâtre. Les interventions sont traduites simultanément en plusieurs langues, dont l’anglais. Les traducteurs sont visibles, perchés dans les sphères les plus hautes de la salle, dans des cabines vitrées. La salle toute entière est médusée par l’affaire des métaux lourds de Bourg Fidèle. La présidente peut s’exprimer 10 minutes. Plusieurs spécialistes interviennent ensuite, pour confirmer la gravité de notre situation. C’est un moment d’éternité. Notre drame est bien réel. La grande aventure commence, la pollution tant niée est enfin reconnue, face au monde.

C’est le choc, un ingénieur suédois écrit par la suite à la présidente, en anglais :  «  Mij wife and I, we were horrified… « Ma femme et moi, nous fûmes horrifiés… en entendant l’affaire de votre village… ».  Suite au congrès, un journaliste du Soir Illustré belge réalise un superbe article, diffusé le 20 janvier 1999 : « Bourg-Fidèle : le village aux bébés cadmium ». Les élus locaux et la Préfecture font alors grise mine, et fulminent.

Depuis la fin de l’année 1998, les riverains de l’usine Se voient parqués comme du bétail : des zones suspectes aux limites incertaines sont devenues des no man’s land. Un professeur de l’Ecole d’Agronomie de Gembloux, en Belgique laisse tomber une lourde sentence et annonce  à la Présidente,  en 1998 : « Il faudrait évacuer le village dans un rayon de 500 mètres autour

de l’usine ».  

Les produits de la terre et le pâturage sont interdits dans un périmètre aléatoire, sur ordre de la Préfecture, par arrêté municipal, depuis novembre 1997. L’aire de jeux est interdite d’accès selon le même arrêté; on transforme la zone néfaste  en parking, pour les camions de l’usine. La baignade dans la Murée est interdite selon un rapport de la Préfecture de 1999, mais aucune pancarte n’annonce le danger. Pour une fois, les éleveurs locaux obtiennent une subvention du Conseil Régional…afin de clôturer les accès à la Murée : les troupeaux n’ont plus le droit de s’abreuver à ce ruisseau depuis  septembre 1999. La pêche est interdite sur un vaste secteur de ruisseaux à partir du 13 mars 1999.

Mais la réalité du fléau n’est pas comprise par tous, ni reconnue dans son ampleur officiellement. La liesse est encore quasi- générale, en 1999, malgré l’horreur ambiante. Qui veut voir, ou savoir ? La vérité est devenue comme une roue voilée ;  dans le monde politique, cette vérité est comme un lavabo de travers, à l’image de tout l’édifice branlant : « een schieve lavabo » dirait savoureusement un Bruxellois.

Dominique VOYNET, l’ex-Ministre de l’Ecologie, en fonction à la fin des années 90, envoie un mail à la présidente de notre Association de défense de l’Environnement, le 1.10.2006, suite à une des séances de notre procès au pénal. Voici quelques extraits  de ce mail : « J’admire le courage et la dignité  dont, toutes et tous, vous avez fait preuve depuis toutes ces années. Je connais le poids des lobbies, la force des pouvoirs économiques et la lenteur des administrations. J’y ai été confrontée à maintes reprises, y compris lorsque j’étais ministre. Je mesure la volonté qu’il vous a fallu mobiliser pour affronter, seuls ou presque, tant d’embuches et de pressions.

La complaisance dont a bénéficié l’entreprise de la part des pouvoirs publics, les salariés longtemps hésitants…les violences dirigées contre ceux et celles qui ont donné l’alerte. Voilà qui souligne cruellement le décalage entre les paroles …et les actes...Votre détermination et votre résistance montrent qu’une autre façon de faire est possible. De cela aussi, je souhaitais vous remercier. »

Merci à vous, Madame VOYNET, pour ce cri de vérité et pour votre soutien.

On comprend mieux à présent comment le terrorisme  contre les victimes de la pollution de Métal Blanc va prendre une dimension inhumaine, telle que nous la relaterons dans le chapitre suivant.

 



27/11/2012
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