Français concertants, échangeant

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Dialogue fructueux Franco-Canadien sur l'Economie, les dessus et dessous, le Crédit social

Jeunes, vétérans, citoyens, apprenez a survivre.

Echanges entre simples Economistes sur la façon de faire disparaître les inégalités de répartition de l’abondance productrice en chaque Etat, respectant intégralement les citoyens de toute condition.

Nous nous cantonnerons sur l’étymologie du mot économie : l'économie est l'art de bien administrer une maison, de gérer les biens d'une personne, puis par extension d'un pays. Nous élaguons d’entrée toute greffe qu’ont introduite à dessein les experts ne faisant que compliquer la compréhension de l’art économique, fort simple en vérité.

 

Monsieur Robert Coyret, Monsieur Marcel Lefebvre, citoyens.

 

Sur la demande de Mr Lefebvre des Pèlerins de St Michel de Rougement (Canada) nous nous intéressons sur le problème des retraites en France. Retraites n'étant qu'une entrée en matières sur le problème capital de l'économie qu'il est évidemment nécessaire de réformer de fond en comble puisque l'économie ultra- libérale n'a plus sa raison d'être, tant elle favorise quelques privilégiés. Elle porte les stigmates d'une économie de rareté donc déséquilibrante et déséquilibrée. Les Banquiers internationaux se sont appropriés - grâce aux politiciens de toute tendance -  le droit régalien d'émettre la monnaie nécessaire aux échanges nationaux. Droit pourtant incessible constitutionnellement. Pour notre part, ne faire aucun complexe devant ce problème soi-disant ardu. Difficile à résoudre parce que complexe ?

 

Non, mais tâche gigantesque car il faut convaincre les citoyens et par la suite, grâce à la vox populi, l'imposer aux Maîtres de la finance.

La réforme des retraites est le sujet de l'heure en France, mais il est intrinsèquement lié à la réforme économique que tout le monde doit comprendre. 

 

Robert Coyret - Au Québec, les médias sont avares de commentaires.

Jacques Daudon - Ils sont surtout aux ordres !

 

Robert C. J'ai dû regarder la vidéo de M. Asselineau à plusieurs reprises avant de comprendre l'enjeux du débat et d'en arriver à votre propre commentaire.

JD - Mr Asselineau reste dans le système d'une économie rétrograde, dépassée, basée sur la rareté, n'ayant pas compris que la non-distribution complète de la production globale française, d'ailleurs non contrôlée, véritable foire d'empoigne nous mettait face à un gaspillage monstre, un pillage de la planète (survie de l'humanité en question).

Ce haut dignitaire, Inspecteur Gal des finances oublie aussi que l'émission monétaire payante par les Banquiers fluctuait suivant les humeurs de leurs intérêts. Les actifs n'étaient pas rétribués pleinement (emprise ultra-libérale servant spéculateurs et actionnaires) peu indemnisés les chômeurs de plus en plus nombreux évincés par le machinisme, oubliant une bonne partie des consommateurs, mères de famille, étudiants, handicapés, traitant indûment les retraités. En globalisant, ne pas savoir que ceux qui ne peuvent acheter, ruinent ceux qui veulent vendre. Bref, encourager l'Etat et les producteurs à une économie de guerre et toute ses dérives. Quand pourrons-nous, en appui sur des référendums d'initiative citoyenne et une excellente information intègre, diriger le ou les pays vers un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ?

 

Robert Coyret - Je vous trouve bien courageux d'avoir entrepris une croisade pour éclairer vos concitoyens. Ce n'est pas donné à tout le monde de s'exprimer comme vous le faites.

JD - Ce n'est pas du courage, mais la ferme volonté de parvenir à faire disparaître toutes les inconséquences d'un système maffieux, nous conduisant à la guerre (M. Allais - Silvio Gesell - Jacques Duboin).

 

Robert C… Il n'est pas dans mes habitudes de faire des commentaires sur le travail d'autrui.

JD - Pourtant, me semble-t-il, notre sens du devoir, du respect de la dignité humaine devraient (pardonnez mon franc-parler) nous y inviter. Il s'agit de survie.

 

Robert C… Ma contribution se limite à la traduction du français à l'anglais des différents écrits de M. Even des Pèlerins de St Michel. J'ai aussi contribué au cours des dernières années à la traduction d'articles pour le journal anglais.

 

JD - Traducteur seulement, certes ! Mais vous faites partie, non négligeable, des ayants-droit.

 

Robert C…. À force de traduire, on finit par comprendre. C'est donc sans crainte de me tromper que je peux affirmer que le meilleur document publié en français sur le Crédit Social, c'est Finance saine et efficace. C'est une synthèse de tout ce que Louis Even a écrit et enseigné sur le sujet, de 1935 à 1965.

 

JD - Nos sommes pleinement en accord. Peut-être pouvons-nous améliorer, simplifier ce système.

Réf:  http://www.versdemain.org/articles/credit-social/category/un-nouveau-systeme-financier-efficace

 

Robert C…. À force de lire et d'étudier cette brochure, vous deviendrez un expert en Crédit Social.

JD - Voilà des lustres (2x5 ans) que j'ai étudié, lu les Gesell, Duboin, Lorient, Margreth Kennedy, Maurice Allais .... avec peine je l'avoue quelquefois. (A suivre, dans les commentaires).

On y traite même d'épargne et par conséquent de retraite.

 

De Jacques Daudon sur la réforme des retraites en France (Vidéo du 11 janvier 2020).

Réf : https://www.youtube.com/watch?v=Hm2iLO2424Q&feature=youtu.be

 

Résumé : M. Daudon commente la réforme des retraites en France ainsi que l’avis de M. François Asselineau de l’Union Populaire Républicaine, parue le 8 janvier : https://www.youtube.com/watch?v=fsgpnQ0SHZA

  1. Asselineau s’interroge : Doit-on maintenir les retraites dites de répartition ou bien les remplacer, comme le veut Macron, par des retraites de capitalisation ? Selon Asselineau, la réforme Macron conduirait à « la pauvreté croissante des anciens », leurs retraites n’étant plus indexées au coût de la vie. Sa réponse est donc un non catégorique à la capitalisation.
  1. Daudon, pour sa part, oppose les retraites par capitalisation de Macron aux retraites par répartition d’Asselineau. Solutions non adaptées, peu sociales.

Il affirme que cette opposition politique est dépassée. Il nous demande de tenir compte de l’économie d’abondance dans laquelle nous vivons depuis plusieurs générations. Il nous faut avoir une conception nouvelle de l’économie : Plus besoin de croissance illimitée (impossible dans le temps, profusion de biens inutiles, dangers de guerres) ni d’argent dette. On n’a pas à emprunter pour tous recevoir la production nationale.

« Le manque de pouvoir d’achat est une entrave à l’écoulement de la production. Sans distribution monétaire gratuite sur l’ensemble de la population, l’écoulement de la production ne se fait pas.

« Depuis janvier 1973, la création monétaire a été laissée aux banquiers. La création d’argent est un jeu d’écritures. M. Daudon explique ensuite comment l’argent circule aujourd’hui, du banquier au producteur (emprunt taxé), puis du producteur au banquier qui retire l’argent emprunté de la circulation, laissant beaucoup moins d’argent pour la distribution.

« Chaque pays souverain a le droit inaliénable de créer son argent, sans intérêt, équivalant à la valeur chiffrée de sa production. Cet argent doit être distribué à tous les citoyens.

« Pour ce qui est des retraites, nul besoin de répartition ni de capitalisation : chacun recevant son dû… dans une économie moderne de répartition.

Réflexions personnelles

 

Le commentaire de M. Assellineau est celui d’une personne influente (mais malheureusement ignorante des répercussions de cette économie ultra-libérale sur les consommateurs) qui se contente d’opposer deux types de retraites sans se poser la question à savoir si les retraites telles qu’on les connait, (on oublie malheureusement que les retraites ne sont plus tributaires du reversement des entreprises et salariés, mais bien en adéquation avec la valeur de la production nationale) sont vraiment nécessaires au bon fonctionnement de l’économie et de la société.

  1. Daudon se pose la question sans y répondre vraiment. Si je me suis incomplètement exprimé, qu'il me soit fait procès. Toutefois le bon sens, suite à une simple mais universelle redistribution (valeur monétaire totale de la production répartie harmonieusement, compte-tenue et de l'actif, du chômeur, des handicapés, femmes au foyer, de la hiérarchie professionnelle), sur tout citoyen, est-il besoin d'entrer dans les détails réglés par la suite par des organismes d'Etat ? 

C’est seulement à la toute fin de sa présentation qu’il affirme qu’il n’y a nul besoin de répartition, ni de capitalisation. Je n'affirme rien qui ne soit démontrable. Cette économie de répartition, ce contrat social, coulent tellement de source qu'il est possible simplement de démontrer que 1000 poulets prêts à cuire à 1$, sous tendant l'émission monétaire gratuite d'Etat de 1.000 pièces de 1$, répartie sur les 1.000 citoyens de "ce pays imaginé", il va sans dire qu'il ne restera plus de poulets sur le marché. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. A chaque citoyen d'apporter ses critiques.

 

En tant que créditiste, si on m’avait demandé de commenter la sortie de M. Asselineau, c’est la première chose que j’aurais dite, puisque l’épargne n’est pas nécessaire au bon fonctionnement de l’économie. Trop d’épargne pourrait même être nuisible. L'épargne, mais pourquoi l'épargne puisqu'il est inutile d'épargner, étant donné que la rétribution de chacun est dépendante de la production. S'il n'y a pas production, les gens ne pourraient que manger leurs billets d'épargne.

Douglas nous rappelle que trois conditions sont nécessaires à l’atteinte d’une saine économie :

  1. Les moyens de paiement dans les mains des consommateurs doivent être en tout temps égaux à la somme des prix des biens de consommation. (OK).
  2. La production doit être financée avec de l’argent créé à cette fin… (OK)
  3. Le dividende national doit progressivement déplacer les salaires, à mesure que la productivité augmente. (Je demande explication).

Il nous faut donc, en tant que créditiste, nous référer à ces trois propositions à chaque fois qu’on nous pose une question touchant à l’économie ou à la finance.

Cher homme dévoué à notre cause, recevez de ma part, mes remerciements et comprenez que l'empreinte que j'imprime dans mes réponses sont modulées par une relative humilité caparaçonnée, il me semble par le bon sens et la réflexion. Votre, si vous le voulez bien de Béarnais de service à cette cause tellement importante. Jacques-Henri Daudon - Tél : 04.92.67.05.48 - France.

 

Robert Coyret, psm





 

 



22/01/2020
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